L'insignifiance de la mort dans l'épicurisme : Quel (s) intérêt (s) a-t-on à se préparer à la mort si Épicure estime qu'elle n'est rien pour nous ?
Essiane, Grace
Promoteur(s) : Despret, Vinciane ; Gavray, Marc-Antoine
Date de soutenance : 26-aoû-2024/5-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/21795
Détails
Titre : | L'insignifiance de la mort dans l'épicurisme : Quel (s) intérêt (s) a-t-on à se préparer à la mort si Épicure estime qu'elle n'est rien pour nous ? |
Titre traduit : | [fr] THE INSIGNIFICANCE OF DEATH IN EPICURISM: What interest(s) do we have in preparing for death if Epicurus believes that it is nothing for us? |
Auteur : | Essiane, Grace |
Date de soutenance : | 26-aoû-2024/5-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Despret, Vinciane
Gavray, Marc-Antoine |
Membre(s) du jury : | Hagelstein, Maud |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 116 |
Mots-clés : | [fr] grace.essiane019@gmail.com |
Discipline(s) : | Arts & sciences humaines > Philosophie & éthique |
Commentaire : | Le travail est très interessant car en plus des propos d'Épicure, ses commentateurs enrichissent très bien son contenu, et ouvre surtout à d'autres perspectives dont celle moderne comme on le verra avec Jean Salem. Il est donc très important de le lire en entier afin de comprendre la logique de l'argumentation. La troisième partie est juste parfaite car elle nous fait voir et comprendre la mort à travers ce que pensent et imaginent les enfants. Bonne lecture à tous. |
Organisme(s) subsidiant(s) : | Bourse d'études René Comoth |
Intitulé du projet de recherche : | Guérir de la mort est possible pour le philosophe de demain |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en philosophie, à finalité didactique |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Philosophie et Lettres |
Résumé
[fr] Notre travail repose sur l'insignifiance de la mort chez Épicure. Lorsqu'il affirme que la mort n'est rien pour nous, il veut simplement nous faire comprendre que le corps et l'âme étant tous deux de nature matérielle, ils se dissipent quand on meurt. Ce qui empêche ainsi à l'homme de ressentir de nouveau car la sensibilité disparait aussitôt que l'âme s'éteint. Pour le vivant, la mort n'est pas là tant qu'il vit, et pour le mort, elle ne peut en aucun cas l'atteindre vu qu'il n'est plus. Raison pour laquelle la mort est en réalité une crainte vaine et superflu. Épicure propose alors une thérapie à l'homme afin de s'affranchir de cette crainte de la mort. En plus des exercices de préparation à la mort, il mobilisera une méthode efficace pour faire face à la mort. Il va s'agir de la dialectique, une méthode de raisonnement consistant à examiner la réalité en illustrant ses contradictions afin de mieux les dépasser. Ce que fera Épicure c'est d'amener le malade (l'homme qui a peur de la mort) à cibler ce qui cause cette peur afin de mieux y remédier. Il va s'agir du désir obnubilant d’immortalité. Désir qui se traduit très souvent par l’attachement excessif de l’homme aux plaisirs de la vie et à tout ce à quoi il y tient. Seule la connaissance de la nature ( ce qui constitue l’homme comme vivant, la composition atomique de ses entités matérielles ). Entités périssables et à la mort, et qui la rendent totalement insensible autant pour le vivant que pour le mort. Ainsi, Épicure a bien raison d'affirmer que la mort n’est rien pour nous, puisque nous ne la sentons pas et n'en faisons pas l'expérience. Par conséquent, l’homme doit se soucier en priorité de vivre une vie exemptée de troubles, et qui soit pour lui, un efficace moyen pour atteindre le bonheur, ainsi que la tranquillité de son âme, c'est cela même que consiste la vie bienheureuse. Et pour y parvenir, la philosophie sera la voie la plus sure, car seul le philosophe, c'est à dire le sage, qui en mourant : « (…) n’éprouve pas un sentiment de privation. Il a vécu la vie parfaite, (…) il la quitte sans regret, sans aucun sentiment de manque, car, une fois le bonheur atteint, la durée devient indifférente. » conclut Épicure dans ses Lettres et maximes à la page 52.
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