Comment les enseignants de l'Université de Liège fixent-ils le niveau de difficulté d'une évaluation ?
Larcin, Camille
Promoteur(s) : Detroz, Pascal
Date de soutenance : 30-aoû-2024/9-sep-2024 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/22009
Détails
Titre : | Comment les enseignants de l'Université de Liège fixent-ils le niveau de difficulté d'une évaluation ? |
Auteur : | Larcin, Camille |
Date de soutenance : | 30-aoû-2024/9-sep-2024 |
Promoteur(s) : | Detroz, Pascal |
Membre(s) du jury : | Voisin, Annelise
Quertemont, Etienne |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 57 |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en enseignement |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Ce mémoire explore la manière dont les enseignants de l’Université de Liège fixent le niveau de difficulté des évaluations dans un contexte où les prescriptions institutionnelles sont rares. L’objectif principal de cette étude est de comprendre comment lesdits enseignants construisent leurs pratiques évaluatives en l’absence de référentiels strictement définis (Rege Colet & Romainville, 2006), et comment leurs perceptions personnelles, influencées par leurs connaissances, leurs préoccupations, leurs attentes et leurs représentations, interviennent dans ce processus (Johnston et al., 2021).
Notre recherche a été menée à travers une série d’entretiens semi-directifs avec des enseignants universitaires, dans le dessein d’accéder ainsi à leurs expériences et à leurs stratégies dans la fixation du niveau de difficulté (Pin, 2023). L’analyse de ces entretiens révèle que la fixation du niveau de difficulté n’est pas un acte purement objectif, mais plutôt un processus complexe qui intègre des considérations subjectives (Leclercq et al., 2004 ; Romainville, 2011). En effet, au-delà de l’expertise disciplinaire, les enseignants prennent en compte des éléments tels que leurs propres parcours académiques, leurs idéaux pédagogiques, ainsi que les contraintes institutionnelles et les réformes législatives en cours.
Ce travail met en lumière la nécessité de reconnaître la dimension située de l’évaluation, en tenant compte des contextes de médiation de l’activité évaluative (Mottier Lopez & Allal, 2008). Cette approche systémique et contextualisée permet de mieux envisager comment les normes institutionnelles, juridiques, collégiales, disciplinaires et personnelles se croisent pour façonner l’évaluation dans l’enseignement supérieur.
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