La gestion du risque sous fatigue : Étude réalisée dans le secteur des soins infirmiers en milieu hospitalier
Mazy, Florence
Promoteur(s) :
Nyssen, Anne-Sophie
Date de soutenance : 29-aoû-2016 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2212
Détails
Titre : | [fr] La gestion du risque sous fatigue : Étude réalisée dans le secteur des soins infirmiers en milieu hospitalier |
Auteur : | Mazy, Florence ![]() |
Date de soutenance : | 29-aoû-2016 |
Promoteur(s) : | Nyssen, Anne-Sophie ![]() |
Membre(s) du jury : | Schmidt, Christina ![]() Maquet, Pierre |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 125 |
Mots-clé(s) Rameau : | Hôpitaux -- Services Hôpitaux -- Personnel infirmier Fatigue Travail de nuit Travail posté Horaires de travail Sécurité du travail Risques professionnels |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle |
Commentaire : | 21 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie sociale, du travail et des organisations |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] À l'heure actuelle, la fatigue est avérée comme ayant une influence sur la sécurité au travail (Mion & Ricouard, 2007). En effet, un rapport de l’« Association of Professional Sleep Societies » a conclu que la fatigue et la somnolence des travailleurs de nuit étaient des facteurs causaux contribuant aux incidents les plus critiques dans le monde (Howard, Rosekind, Katz & Berry, 2002). Cette fatigue est également liée à la privation de sommeil inhérente au travail posté. En effet, ces horaires perturbent le rythme circadien ce qui engendre une augmentation de la fatigue, une baisse de la vigilance ainsi qu’une diminution de la performance (Jha, Duncan & Bates, 2001). Dans ce contexte, ce mémoire avait pour objectif principal de mieux appréhender l’évolution du sentiment de fatigue lié au risque, en tenant compte de l'alternance des horaires inhérents au métier d’infirmier, de la quantité et de la qualité de sommeil tout en mettant ces données en relation avec les caractéristiques individuelles des participants (comme leur chronotype). Nos résultats ont partiellement confirmé nos hypothèses. Premièrement, en début de pause, la quantité et la qualité de sommeil influencent significativement le sentiment subjectif de fatigue. Deuxièmement, en fin de pause, la privation de sommeil inhérente au travail posté entraine une détérioration non linéaire de la perception subjective de la fatigue. En outre, celle-ci décline principalement durant la pause nuit. De plus, en fin de pause, la typologie circadienne influence la perception de la fatigue subjective. En effet, avoir une typologie « modérément du matin » augmente la perception subjective de la fatigue durant la pause de nuit. Troisièmement, lorsque l’on étudie le décours temporel entre le temps 3 et le temps 1, nous constatons également une détérioration non linéaire de la perception subjective de la fatigue. Cette détérioration est particulièrement marquée durant la nuit. De plus, lorsque l’on effectue la différence entre le temps 3 et le temps 1, la typologie circadienne influence la perception subjective de la fatigue. En effet, avoir une typologie « « modérément du matin » augmente la perception subjective de la fatigue durant la pause de nuit par rapport à la pause de l’après-midi. Pour finir, nous constatons également que la qualité de sommeil influence également le sentiment subjectif de fatigue.
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