Le nouvel esprit du capitalisme et le livreur racisé.
Manfredini, Zoé
Promoteur(s) :
Frère, Bruno
Date de soutenance : 20-jan-2025/24-jan-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/22358
Détails
| Titre : | Le nouvel esprit du capitalisme et le livreur racisé. |
| Auteur : | Manfredini, Zoé
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| Date de soutenance : | 20-jan-2025/24-jan-2025 |
| Promoteur(s) : | Frère, Bruno
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| Membre(s) du jury : | Cervera-Marzal, Manuel
Guichoux, Arthur
Guichoux, Arthur |
| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 85 (sans les annexes) |
| Mots-clés : | [fr] Nouvel esprit du capitalisme [fr] Capitalisme de plateforme [fr] Capitalisme racial de plateforme [fr] Travail de plateforme à la demande [fr] Livreur [fr] Coursier [fr] Deliveroo [fr] Uber Eats |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Sociologie & sciences sociales |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sociologie, à finalité approfondie |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences Sociales |
Résumé
[fr] Ce mémoire analyse la manière dont les coursiers "travaillant pour/avec" les plateformes de livraison Deliveroo et Uber Eats sont pris dans le nouvel esprit du capitalisme. La question centrale que traite ce mémoire porte sur la manière dont le nouvel esprit du capitalisme trouve une expression avancée dans l’économie de plateforme. Plus précisément, dans quelle mesure ces coursiers se trouvent pris dans le discours promu par le capitalisme de plateforme ? Dix-sept entretiens ont été menés avec des livreurs, quatre avec des syndicalistes CSC et FGTB, et deux avec des (anciens) salariés Deliveroo et Uber Eats. Les résultats montrent que ces coursiers sont captés par ce capitalisme de plateforme du fait d'être exclus des formes protégées d'emplois, et plus particulièrement du fait de leur statut racisé. Ces travailleurs se retrouvent dans une ambivalence entre la valorisation des valeurs d'autonomie et de flexibilité promues par ces plateformes, qui leur permettent d'accéder à un emploi ou de se valoriser socialement. Toutefois, cette flexibilité a un revers, celui de la précarité. En outre, ces travailleurs ne peuvent être défendus par les syndicats, qui subissent un rapport de force désavantageux face à ces nouvelles entreprises, perdant ainsi tous les leviers qu'ils avaient auparavant pour exercer une pression sur celles-ci.
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Citer ce mémoire
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