Les méthodes d'apprentissage telles que « l'orthographe illustrée » sont-elles efficaces pour retenir l'orthographe du lexique scientifique chez les élèves neurotypiques et les élèves présentant des troubles dyslexiques ?
Geron, Laura
Promoteur(s) :
Poncelet, Martine
Date de soutenance : 18-jui-2025/24-jui-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/22517
Détails
| Titre : | Les méthodes d'apprentissage telles que « l'orthographe illustrée » sont-elles efficaces pour retenir l'orthographe du lexique scientifique chez les élèves neurotypiques et les élèves présentant des troubles dyslexiques ? |
| Auteur : | Geron, Laura
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| Date de soutenance : | 18-jui-2025/24-jui-2025 |
| Promoteur(s) : | Poncelet, Martine
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| Membre(s) du jury : | Martinez Perez, Trecy
Gerardy, Marie-Caroline
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 122 |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Education & enseignement |
| Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en enseignement |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Selon Rondal & Seron (2003), le français demande à ses utilisateurs de faire correspondre les sons et les lettres, mais les contraint aussi à mémoriser des informations spécifiques sur les mots écrits. L’apprentissage du français n’est donc déjà pas chose aisée pour une personne dite neurotypique ; alors, pour une personne présentant des troubles dyslexiques, cela est encore plus compliqué. La dyslexie se caractérise par « des performances en langage écrit en deçà de deux écarts types par rapport à la moyenne pour l'âge » (Rondal et Seron, 2003, p. 39), sans facteurs pathologiques ou culturels (Rondal et Seron, 2003). Les élèves ayant « des problèmes d’apprentissage caractérisés par des difficultés dans la reconnaissance exacte et fluide des mots, un mauvais décodage et des difficultés en orthographe » (DSM-IV, 2015, p. 77) rencontrent des difficultés à mémoriser les informations spécifiques à la graphie des mots (Martinet et Valdois, 1999). Cela est d’autant plus le cas dans un cours de sciences, dans lequel les mots ont une fréquence lexicale faible et une structure graphémique complexe (mots d’origine latine ou grecque, etc.). Un certain nombre de méthodes ont été mises au point pour favoriser la mémorisation de l’orthographe des mots complexes chez les dyslexiques. L’une de ces méthodes, l’orthographe illustrée (Valdois et al., 2003), consiste à créer une association sémantique entre le graphème inconsistant et le sens du mot à apprendre.
L’intervention consiste à déployer la méthode d’apprentissage de l’orthographe illustrée avec tous les élèves des classes concernées (1re, 2e, 3e commune et 1re degré différencié = 80 élèves, dont 6 dyslexiques). Le cours de sciences a été donné normalement, mais à certains moments, pour les mots scientifiques dont l’orthographe est compliquée, le professeur a employé la méthode de l’orthographe illustrée pour aider les élèves à mémoriser correctement la graphie de ces mots de vocabulaire. Par ailleurs, certains mots n'ont pas été abordés par le dispositif d’orthographe illustrée entre le pré-test et le post-test, ce qui permet de mesurer l'effet de l’intervention sur les deux groupes. Afin de mesurer l'effet de l’action sur les personnes neurotypiques ainsi que sur les élèves présentant une dyslexie, un pré-test et un post-test sous forme de dictée de mots scientifiques ont été proposés à tous les élèves.
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