Le vécu des employés du secteur bancaire et assurances à la suite de la pandémie de la Covid-19 : focus sur le Quiet Quitting
Rietsch, Zoé
Promoteur(s) :
Hansez, Isabelle
Date de soutenance : 18-jui-2025/24-jui-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/22540
Détails
| Titre : | Le vécu des employés du secteur bancaire et assurances à la suite de la pandémie de la Covid-19 : focus sur le Quiet Quitting |
| Auteur : | Rietsch, Zoé
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| Date de soutenance : | 18-jui-2025/24-jui-2025 |
| Promoteur(s) : | Hansez, Isabelle
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| Membre(s) du jury : | Fossion, Gilles
Pirsoul, Thomas
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 89 |
| Mots-clés : | [fr] Quiet Quitting [fr] Vécu [fr] Post-Covid [fr] Banques et assurances |
| Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle |
| Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie sociale, du travail et des organisations |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Ces dernières années, le monde du travail a connu de profonds bouleversements, révélant un nouveau phénomène connu sous le nom de Quiet Quitting. Ce dernier se réfère à une stratégie mise en place par des individus qui, bien qu'étant physiquement présents au sein de l'organisation, commencent progressivement à se désengager psychologiquement de leurs responsabilités au travail (Ceulemans, 2023). Le terme Quiet Quitting a fait son apparition à la suite de la crise sanitaire de la Covid-19 qui nous a touchés il y a quelques années.
Le sujet de ce mémoire concerne le vécu de Quiet Quitting des employés du secteur des banques et assurances à la suite de la pandémie de la Covid-19. Loin d’une démission formelle, il s’agit d’une forme de retrait, où l’employé se limite à ses tâches essentielles sans s’investir au-delà de ce qui lui est demandé. Pour certains auteurs (Kilpatrick, 2022 ; Pearce, 2022), ce comportement constitue une réaction saine face à la hustle culture et un réajustement des priorités, particulièrement renforcé par la crise de la Covid-19. Selon (Klotz & Bolino, 2022), il s’agirait plutôt d’une forme de désengagement liée à une insatisfaction ou à un manque de reconnaissance ainsi qu’une manière de montrer son désaccord vis-à-vis d’un environnement de travail perçu comme négligent à l’égard du bien-être des employés. Cependant, étant donné le caractère récent de cette thématique, les études à ce propos demeurent encore assez limitées. Le but de cette recherche était d’explorer ce phénomène à travers le regard de personnes exerçant sur le terrain. Divers thèmes ont alors été étudiés. Cela comprend l’idéal de travail, le sens du travail, les motivations, la place qu’occupe celui-ci dans la vie des participants, etc. La question de recherche est la suivante : “Quel est le vécu de Quiet Quitting des employés du secteur bancaire et assurances à la suite de la pandémie de la Covid-19 ?”.
Dans le cadre de ce mémoire à visée exploratoire, aucune hypothèse n’a été établie au préalable. Nous avons eu recours à une approche qualitative. Pour ce faire, nous avons récolté nos données au travers d’entretiens semi-directifs, offrant une certaine flexibilité tout en gardant un cadre. Pour y parvenir, nous avions construit en amont un canevas d’entretien créé sur base de la littérature. Dans le cadre de notre recherche, nous avons interrogé neuf personnes travaillant dans le secteur des banques et assurances depuis minimum 10-15 ans et ayant constaté un changement au niveau de leur engagement à la suite de la pandémie de la Covid-19. Les données recueillies ont été analysées par le biais de l’analyse thématique réflexive de Clark et Braun (2006).
Cette étude a permis d’émettre de nouvelles pistes de réflexion. Conformément à ce qui a été trouvé dans la littérature, les participants expriment la mise en place de ces comportements dans le but de redonner au travail sa juste place, c’est-à-dire en établissant des limites claires entre leur vie professionnelle et personnelle. Ils ajoutent également que ces périodes de confinement leur ont permis d’avoir une réflexion profonde sur le sens qu'ils accordaient à leur travail et sur ce que ce dernier apportait à la société. De plus, il semblerait, selon nos résultats, que des facteurs environnementaux tels que la rationalisation et la configuration des espaces aient pu jouer un rôle sur les comportements de Quiet Quitting. Bien que cela ne figure pas encore dans la littérature scientifique, plusieurs participants ont évoqué un malaise suite au passage vers des open spaces, provoquant une dégradation de l’environnement de travail. Celle-ci est marquée notamment par une perte de confidentialité dans les échanges avec les clients, une altération de la qualité des interactions sociales et une moins bonne concentration due au bruit, ce qui questionne les effets de l’aménagement spatial sur l’engagement professionnel.
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Annexe(s)
Retranscription intégrale des entretiens - Zoé Rietsch.pdf
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