Janvier, Natacha
Promoteur(s) : Morsomme, Dominique
Date de soutenance : 17-jan-2017 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/2317
Détails
Titre : | [fr] Objectivation de la dysphonie : Speech Range Profile et composantes prosodiques |
Auteur : | Janvier, Natacha |
Date de soutenance : | 17-jan-2017 |
Promoteur(s) : | Morsomme, Dominique |
Membre(s) du jury : | Maillart, Christelle
Ficarrotta, Eva |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 106 |
Mots-clé(s) Rameau : | Dysphonie Prosodie (linguistique) Voix -- Tests |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en voix |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le bilan vocal constitue une étape incontournable de l'objectivation de la dysphonie. Le Voice Range Profile (VRP), réalisé à partir de la tenue d'un son vocalique, constitue l'un des moyens contributifs privilégiés et fiables de cette objectivation. Plusieurs études (D'Alatri & Marchese, 2014 ; Gökdoğan, Gökdoğan, Tutar, Aydil, & Yılmaz, 2015) ont mis en avant l'intérêt d'analyser la voix à travers la communication fonctionnelle, autrement dit, la production vocale réelle du locuteur, par l'intermédiaire du Speech Range Profile (SRP), une variante du VRP. D'autre part, des chercheurs se sont intéressés à la relation entre dysphonie et prosodie (Teston & Vallet, 2007), cette dernière jouant un rôle primordial dans la communication. Ils ont mis en évidence l'intérêt et la possibilité d'évaluer cette dimension d'un point de vue acoustique dans le cadre de l'évaluation des maladies neuro-pathologiques. L'objectif de notre étude est double : déterminer si le SRP permet l'objectivation de la dysphonie chez des locuteurs natifs de la langue française et définir si certaines composantes prosodiques (l'évolution de la fréquence fondamentale au sein du discours, le débit de parole, les pauses silencieuses) y apportent une contribution. Huit sujets (4 normophoniques et 4 dysphoniques de grade 1), issus de la Province de Liège et âgés de 35 à 56 ans, ont participé à notre étude. L'ensemble des participants ont réalisé un VRP. Le SRP a été établi à partir de plusieurs tâches, à savoir : la lecture de 10 phrases interrogatives, la lecture d'un texte (selon trois niveaux de pression sonore) et la description libre d'une image. Ce corpus sonore nous a servi de base pour l'analyse des composantes prosodiques. Les analyses acoustiques et prosodiques ont été réalisées à l'aide des logiciels Vocalab 4 (Sicard & Menin-Sicard, 2014), Praat (Boersma & Weenink, 2015), et des plugins Momel-Intsint (Hirst & Espesser, 1993). Le traitement statistique a été réalisé à l'aide du logiciel Statistica 13 (StatSoft, Tulsa, Oklahoma, Etats-Unis). Les données montrent une absence de différence statistique entre le groupe normophonique (N=4) et le groupe dysphonique (N=4) pour le SRP et les composantes prosodiques et ne permettent donc pas d'objectiver la dysphonie pour ce groupe de sujets.
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