Étude comparative et perspectives de l'analyse des émissions de gaz à effet de serre de l'université du Luxembourg

Abstract

Dans une perspective de durabilité en accord avec la transition climatique, ce travail présente l’analyse des émissions de gaz à effet de serre (GES) de l’université du Luxembourg pour l’année 2023, comparativement à l’année de référence 2019. Ceci au moyen des méthodologies reconnues telles que le GHG Protocole et le Bilan Carbone®. Ainsi, les émissions totales augmentent de 3,7 %, passant de 43 030 t CO₂e en 2019 à 44 617 t CO₂e en 2023. Le scope 3 des émissions indirectes qui regroupe les biens et services, les immobilisations et les déplacements représente la majorité à hauteur de 90 %. L'expansion et le développement de l'université ; la reprise post-COVID de la mobilité ; la hausse des achats et une approche de calcul plus précise peuvent expliquer cette évolution. En dépit de cela, il existe des leviers d'action identifiés pour inverser cette courbe de croissance des émissions de GES, à l’instar de l'optimisation des pratiques d'achat, de la réduction des déplacements aériens, du développement de la mobilité douce et d'une gouvernance plus intégrée et plus engagée dans la durabilité.

With a view to sustainability in line with the climate transition, this report presents an analysis of the University of Luxembourg's greenhouse gas emissions for the year 2023 compared with the reference year 2019. It uses recognized methodologies such as the GHG Protocol and Bilan Carbone®. As a result, total emissions increase by 3,7%, from 43030 t CO₂e in 2019 to 44617 t CO₂e in 2023. Scope 3 indirect emissions, which include goods and services, fixed assets, and travel, account for the majority at 90%. The expansion and development of the university, the post-COVID upturn in mobility, increased purchasing, and a more accurate calculation approach may explain this change. In spite of this, there are identified levers for action to reverse this growth curve in GHG emissions, such as optimizing purchasing practices, reducing air travel, and developing soft mobility, as well as more integrated governance and greater commitment to sustainability.