Travail de fin d'études[BR]- Travail de recherche personnel[BR]- Travail d'expertise interdisciplinaireAnalyse de la vulnérabilité alimentaire des ménages dans l'ouest du Cameroun: cas de la commune de Bangangte
Wandaogo, Karim
Promotor(s) :
Djaby, Bakary
Date of defense : 28-Aug-2025/29-Aug-2025 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/23779
Details
| Title : | Travail de fin d'études[BR]- Travail de recherche personnel[BR]- Travail d'expertise interdisciplinaireAnalyse de la vulnérabilité alimentaire des ménages dans l'ouest du Cameroun: cas de la commune de Bangangte |
| Translated title : | [en] Analysis of Household Food Vulnerability in Western Cameroon: The Case of Bangangté Municipality |
| Author : | Wandaogo, Karim
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| Date of defense : | 28-Aug-2025/29-Aug-2025 |
| Advisor(s) : | Djaby, Bakary
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| Committee's member(s) : | Tychon, Bernard
Ozer, Pierre
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| Language : | French |
| Number of pages : | 50 |
| Keywords : | [fr] Sécurité alimentaire vulnérabilité Random Forest Cameroun Bangangté [en] Food security vulnerability Random Forest Camreoun Bangangte |
| Discipline(s) : | Physical, chemical, mathematical & earth Sciences > Earth sciences & physical geography |
| Funders : | Académie de Recherche et Enseignement Supérieur (ARES) |
| Target public : | Student |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Degree: | Master de spécialisation en gestion des risques et des catastrophes à l'ère de l'Anthropocène |
| Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] L’insécurité alimentaire constitue un enjeu majeur dans de nombreuses régions du Cameroun. La commune de Bangangté, située dans l’Ouest du pays est particulièrement vulnérable aux crises alimentaires en raison de la prédominance de l’agriculture vivrière, du déficit d’infrastructure et de la forte variabilité des chocs climatiques et économiques. Dans ce contexte, cette étude visait à évaluer les déterminants de l’insécurité alimentaire des ménages et a exploré les stratégies d’adaptation mise en place localement. De façon spécifique, il agissait d’évaluer le niveau de sécurité alimentaire des ménages, d’identifier les principaux facteurs de la vulnérabilité alimentaire et d’analyser les stratégies d’adaptation mises en œuvre. La méthodologie adoptée repose sur une démarche quantitative, combinant une enquête par questionnaire auprès de 140 ménages sélectionnés aléatoirement (méthode Dagnelie) et d’une modélisation statistique. L’application de l’approche CARI du PAM a permis de classifier les niveaux de sécurité alimentaire des ménages en combinant quatre indicateurs : Score de consommation alimentaire, indice réduit des stratégies d’adaptation, part des dépenses alimentaires et indice de stratégie de subsistance-sécurité alimentaire. Le modèle Random Forest qui a été utilisé pour hiérarchiser les facteurs de vulnérabilité, a montré une performance robuste avec une précision globale de 80 %, une spécificité de 88,4 %, une sensibilité de 70% et une AUC de 0,86. Les résultats révèlent que seulement 23,7 % des ménages sont en sécurité alimentaire, tandis que 65,2 % se situent en sécurité alimentaire limite, 8,9 % en insécurité alimentaire modérée et près de 3 % en situation d’insécurité alimentaire sévère. Les principaux déterminants de la vulnérabilité identifiés sont le faible revenu mensuel, la sécheresse subie, la taille du ménage et la distance aux marchés. En effet, les ménages dépendent fortement du marché pour l’accès à la majorité des denrées alimentaire et sont exposés à des chocs fréquents tels que la hausse des prix des produits de première nécessité et des séquences de sécheresse. Face aux contraintes, les stratégies d’adaptation adoptées sont essentiellement réactives, impliquant souvent la réduction du nombre de repas ou l’emprunt de nourriture, traduisant une résilience institutionnelle limitée. Au regard de ces résultats obtenus, il est nécessaire de renforcer les filets sociaux, de promouvoir la diversification des cultures et d’accroître l’accès aux infrastructures rurales afin réduire la vulnérabilité alimentaire à Bangangté. Des interventions ciblées sont également recommandées pour soutenir en priorité les ménages les plus exposés aux chocs structurels.
[en] Food insecurity remains a critical challenge across many regions of Cameroon. The commune of Bangangte, in the country’s western highlands, is particularly exposed due to its reliance on subsistence farming, inadequate infrastructure, and high sensitivity to climatic and economic shocks. This study examines the underlying determinants of household food insecurity in Bangangte and analyses locally adopted coping strategies. Specifically, it assesses household food security status, identifies key drivers of vulnerability, and evaluates the adaptive responses implemented. A quantitative approach was employed, combining a structured household survey of 140 randomly selected households (Dagnelie sampling method) with advanced statistical modelling. The World Food Programme’s Consolidated Approach to Reporting Indicators of Food Security (CARI) was applied to classify household according to four core indicators : Food Consumption Score (FCS), Reduced Coping Strategy Index (rCSI), Food Expenditure Share (FES), and Livelihood Coping Strategies related to food security (LCS-FS). The Random Forest algorithm, used to rank vulnerability factors, demonstrated strong predictive performance (accuracy : 80 %, specificity : 88, 4%, sensitivity : 70 %, AUC : 0,86). Findings show that only 23,7 % of households are food secure, while 65,2% are borderline food secure, 8,9 % moderately food insecure, and nearly 3% severely food insecure. The main vulnerability drivers include low monthly income, drought exposure, household size, and distance to markets. Heavy reliance on markers for staple food access leaves households highly exposed to common chocks such as rising prices of essential goods and recurrent droughts. Coping responses are predominantly reactive and short-term including reducing meal frequency and borrowing food, reflecting limited institutional resilience. These results highlight the need to strengthen social safety net, promote crop diversification, and improve rural infrastructure to mitigate vulnerability. Targeted interventions should prioritise households most affected by systemic and structural stressors.
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