Investigating the Drivers of Elephant Break-ins into Fenced Properties within a Nature Reserve to Mitigate Human-Elephant Conflict
Cimetta, Lisa
Promotor(s) :
Collart, Flavien
;
Allin, Paul
Date of defense : 3-Sep-2025/5-Sep-2025 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/23851
Details
| Title : | Investigating the Drivers of Elephant Break-ins into Fenced Properties within a Nature Reserve to Mitigate Human-Elephant Conflict |
| Translated title : | [fr] Étude des facteurs à l’origine des intrusions d’éléphants dans les propriétés clôturées d’une réserve naturelle |
| Author : | Cimetta, Lisa
|
| Date of defense : | 3-Sep-2025/5-Sep-2025 |
| Advisor(s) : | Collart, Flavien
Allin, Paul |
| Committee's member(s) : | Brotcorne, Fany
Denayer, Dorothée
|
| Language : | English |
| Number of pages : | 66 |
| Keywords : | [fr] Human–Elephant Conflict (HEC) |
| Discipline(s) : | Life sciences > Environmental sciences & ecology |
| Research unit : | Transfrontier Africa (NPC) |
| Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public Other |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Degree: | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité spécialisée en biologie de la conservation : biodiversité et gestion |
| Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[en] Human–Elephant Conflict (HEC) represents a major socio-ecological challenge across
the range of elephants, where people and wildlife increasingly share space. Despite decades of
mitigation efforts, including the creation of large protected areas, conflicts continue to emerge
even within reserves. Elephant break-ins into fenced properties represent a particularly striking
form of conflict, as they cause material damage and pose risks to human safety, thereby
exacerbating tensions between people and wildlife. While elephant crop-raiding has been
widely studied, little attention has been given to property break-ins inside protected areas. In
2024, a sharp rise in such events was recorded in Olifants West Nature Reserve, a private
reserve adjoining Kruger National Park in South Africa, underlining the urgency of identifying
the factors that drive this behaviour.
This study addressed this gap by examining four key questions: (1) which sex and age
classes of elephants were most frequently involved in break-ins; (2) when these incidents
occurred across daily and seasonal cycles; (3) how environmental features influenced their
spatial distribution within the reserve: and (4) which property-level characteristics shaped
vulnerability. To answer these questions, security records were combined with interviews and
vegetation inventories carried out for each fenced property, together with additional
environmental and anthropogenic variables to assess how break-ins were shaped across
multiple scales.
The results revealed that intrusions were overwhelmingly carried out by adult males,
concentrated in the dry season, and occurred mainly during hours of darkness, suggesting that
elephants time their behaviour to minimise encounters with humans. Water availability
emerged as a central driver, with fewer break-ins near rivers and large waterholes but more
frequent events near small and medium-sized ones. At the property scale, well-maintained
fences consistently reduced risk, while larger properties were more frequently targeted.
Vegetation indices provided little explanatory power, yet the tendency of elephants to feed on
the same species found outside properties suggests that vegetation quality, rather than greenness alone, may influence their choices.
Taken together, these findings show that property-level measures are necessary but
insufficient on their own. Reinforcing fences and adapting deterrents to nocturnal activity may
help reduce vulnerability, but longer-term solutions will require broader-scale strategies,
including improved water management and closer collaboration with property owners. Such
measures will be crucial to reduce conflict intensity and support coexistence between elephants
and people in protected landscapes.
[fr] Les conflits entre humains et éléphants constituent un défi socio-écologique majeur dans
l’ensemble de leur aire de répartition, où la cohabitation s’intensifie. Malgré des décennies
d’efforts de mitigation, y compris la création de vastes aires protégées, ces conflits persistent,
parfois même à l’intérieur des réserves. Les intrusions d’éléphants dans des propriétés clôturées
en représentent une forme particulièrement préoccupante, car elles entraînent des dégâts
matériels et menacent la sécurité des personnes, renforçant ainsi les tensions. Alors que les
pillages de cultures sont bien documentés, les intrusions dans les propriétés situées en zone
protégée restent peu étudiées. En 2024, une forte augmentation de ces événements a été
observée dans l’Olifants West Nature Reserve, une réserve privée attenante au parc national
Kruger en Afrique du Sud, soulignant la nécessité d’en comprendre les déterminants.
Cette étude s’est centrée sur quatre questions : (1) quelles classes d’âge et de sexe
d’éléphants sont les plus fréquemment impliquées dans les intrusions ; (2) à quels moments de
la journée et de l’année elles se produisent ; (3) quels facteurs environnementaux influencent
leur répartition spatiale dans la réserve ; et (4) quelles caractéristiques propres aux propriétés
expliquent leur vulnérabilité. Pour y répondre, des registres de sécurité ont été croisés avec des
entretiens menés auprès des propriétaires et avec un inventaire systématique des propriétés,
complétés par des variables environnementales et anthropiques analysées à plusieurs échelles.
Les résultats révèlent que les intrusions sont presque exclusivement le fait de mâles
adultes, concentrées durant la saison sèche et principalement de nuit, ce qui suggère une
stratégie visant à limiter les contacts avec les humains. La disponibilité en eau apparaît
déterminante : les intrusions sont moins fréquentes près des rivières et grands points d’eau, mais
plus nombreuses à proximité de points moyens ou petits. À l’échelle des propriétés, des clôtures
bien entretenues réduisent significativement le risque, tandis que les grandes parcelles sont
davantage ciblées. Les indices de végétation expliquent peu les intrusions, mais le fait que les
éléphants consomment les mêmes espèces que celles présentes autour des propriétés suggère
que la qualité des plantes joue un rôle plus important que leur simple verdure.
Dans l’ensemble, ces résultats montrent que les mesures locales, bien qu’indispensables,
ne suffisent pas. Le renforcement des clôtures et l’adaptation des dispositifs de dissuasion aux
activités nocturnes pourraient réduire la vulnérabilité, mais des solutions durables exigent une
approche à plus large échelle, incluant une meilleure gestion de l’eau et une coopération accrue
avec les propriétaires. Ces actions seront essentielles pour atténuer l’intensité des conflits et
favoriser la coexistence entre éléphants et humains dans les paysages protégés.
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.

Master Thesis Online


Mémoire Lisa CIMETTA.pdf