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Mémoire

Influence du couvert forestier sur la biodiversité dans les forêts anciennes de l'Ardenne belge

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Gashi Vandenhove, Elfie ULiège
Promoteur(s) : Carnol, Monique ULiège
Date de soutenance : 3-sep-2025/5-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/23853
Détails
Titre : Influence du couvert forestier sur la biodiversité dans les forêts anciennes de l'Ardenne belge
Auteur : Gashi Vandenhove, Elfie ULiège
Date de soutenance  : 3-sep-2025/5-sep-2025
Promoteur(s) : Carnol, Monique ULiège
Membre(s) du jury : Frederich, Bruno ULiège
Paquet, Jean-Yves 
Langue : Français
Nombre de pages : 80
Mots-clés : [fr] forêts anciennes
[fr] biodiversité
[fr] chauves-souris
[fr] oiseaux
[fr] pédofaune
[fr] végétation de sous-bois
[fr] Ardenne belge
[fr] Belgique
Discipline(s) : Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en biologie des organismes et écologie, à finalité approfondie
Faculté : Mémoires de la Faculté des Sciences

Résumé

[fr] La biodiversité forestière joue un rôle central dans le fonctionnement des écosystèmes et la fourniture des services écosystémiques qui en découlent. Les forêts anciennes, boisées de manière continue depuis plusieurs siècles, sont des habitats supposés particulièrement riches en biodiversité, ce qui pourrait leur conférer une plus grande résilience et une meilleure résistance face aux stress environnementaux. Pourtant, elles restent peu étudiées, alors qu’elles représentent en Wallonie plus de la moitié de la surface forestière. Au sein de ces forêts anciennes de Wallonie, on distingue les forêts anciennes subnaturelles, composées de feuillus (chêne, hêtre), et celles composés de conifères (pin, épicéa). Les monocultures de conifères sont généralement considérées comme défavorables pour la biodiversité par rapport aux forêts de feuillus.
Dans les forêts anciennes de l’Ardenne belge, cinq massifs forestiers ont ainsi été étudiés afin de déterminer l’effet du couvert forestier (monocultures de chêne (Quercus robur/petraea), épicéa (Picea abies) ou hêtre (Fagus sylvatica)) sur la biodiversité en oiseaux, chauves-souris, végétation de sous-bois et en pédofaune dans des forêts anciennes. Les échantillonnages se sont déroulés du 29 avril au 5 juin 2025. Afin d’identifier les espèces d’oiseaux et de chauves-souris présentes, des enregistreurs acoustiques ont été utilisés, couplés aux applications d’analyse biométrique BirdNET Analyser et Kaleidoscope Pro. Des écoutes actives ont également été réalisées pour les oiseaux. Pour la végétation de sous-bois, un inventaire floristique a été effectué, et la pédofaune a été extraite au moyen d’appareils de Berlese-Tullgren. La richesse spécifique/taxonomique en fonction de l’essence d’arbre a été testée pour chacun de ces groupes grâce à des modèles linéaires mixtes, et la différence en composition spécifique/taxonomique a été visualisée grâce à des NMDS (Non-metric MultiDimensionnal Scaling).
La richesse taxonomique des chauves-souris était significativement plus élevée sous épicéa, alors que pour les plantes de sous-bois, elle était significativement plus élevée sous chêne. La richesse taxonomique n’était pas différente entre essences pour les oiseaux et la pédofaune. Les acariens oribatides représentaient le taxon le plus abondant au sein de la pédofaune pour les trois essences d’arbre, constituant environ 65% du total des individus tous taxons confondus par essence. La composition taxonomique était significativement différente entre essences d’arbre pour tous les groupes étudiés, sauf pour la pédofaune. L’épicéa comptait plus d’espèces indicatrices pour les oiseaux et les chauves-souris, et le chêne en comptait plus pour les plantes de sous-bois.
Ce mémoire a permis de mettre en évidence que les monocultures d’épicéa ne recèlent pas une biodiversité moindre par rapport aux deux autres essences d’arbre au sein de parcelles de forêts anciennes, mais contiennent par contre des espèces bien distinctes de celles des forêts de feuillus. Les avantages et inconvénients des méthodes acoustiques passives ont également été discutés, mettant en avant l’importance de ce nouvel outil pour l’étude de la biodiversité. Ajouter et comparer des parcelles de forêts non anciennes, des forêts anciennes gérées ou non et plusieurs sites sous chaque essence par massif permettrait d’évaluer l’effet de l’ancienneté, de la gestion et du massif sur la biodiversité.

Auteur

  • Gashi Vandenhove, Elfie ULiège Université de Liège > Master biol. orga. & écol., fin. approf.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Frederich, Bruno ULiège Université de Liège - ULiège > Département de Biologie, Ecologie et Evolution > Ecologie évolutive
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  • Paquet, Jean-Yves








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