Modélisation de la plasticité du blé dur en réponse à la variabilité climatique et à la fertilisation azotée.
Crauwels, Damien
Promotor(s) :
Dumont, Benjamin
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Meza Morales, Walter Rodrigo
Date of defense : 27-Aug-2025 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/24255
Details
| Title : | Modélisation de la plasticité du blé dur en réponse à la variabilité climatique et à la fertilisation azotée. |
| Author : | Crauwels, Damien
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| Date of defense : | 27-Aug-2025 |
| Advisor(s) : | Dumont, Benjamin
Meza Morales, Walter Rodrigo |
| Committee's member(s) : | Brostaux, Yves
du Jardin, Patrick
Jacquemin, Guillaume Beckers, Yves
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| Language : | French |
| Number of pages : | 92 |
| Discipline(s) : | Life sciences > Agriculture & agronomy |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Degree: | Master en bioingénieur : sciences agronomiques, à finalité spécialisée |
| Faculty: | Master thesis of the Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT) |
Abstract
[fr] Le blé dur (Triticum turgidum ssp. durum) occupe une place stratégique dans l’industrie alimentaire en raison de son utilisation pour la production de pâtes et de couscous. Cette culture, adaptée au climat méditerranéen, n’est pas encore cultivée en Belgique. Les essais mis en place par le CRAW visent à développer la filière en Belgique dans les années à venir. L’évolution du climat tend à permettre la bonne conduite de la culture dans nos régions. La fertilisation azotée constitue l’un des principaux leviers permettant d’optimiser la culture et sa rentabilité. Elle permet d’optimiser les rendements et surtout d’obtenir la qualité requise par les industriels. En plus de cela, la fertilisation doit être adaptée en fonction de l’écophysiologie de la plante et aussi des conditions climatiques. Dans un contexte où les intrants sont onéreux et où leur utilisation doit être raisonnée pour limiter l’impact environnemental, l’identification de la dose optimale et des schémas de fractionnement adapté est un enjeu majeur.
L’étude a été conduite à Gembloux dans un contexte climatique marqué par un printemps chaud et sec. Douze modalités de fertilisation ont été testées : onze avec des apports entre 180 et 240 unités/ha et une modalité témoin non fertilisée. Les mesures étaient principalement portées sur le rendement et ses composantes, avec une analyse approfondie en séparant les épis en quatre catégories selon leur taille.
Les résultats montrent que la modalité non fertilisée enregistre un rendement inférieur de 50% environ aux autres modalités, confirmant le rôle essentiel de l’azote dans la productivité. Parmi les modalités fertilisées, les différences pour le rendement sont faibles tout comme pour les composantes du rendement, suggérant un niveau de fertilisation déjà proche ou supérieur à l’optimum. L’analyse détaillée des composantes indique que les différences s’expliquent principalement par la proportion d’épis de grande taille, tandis que la densité d’épis total et la fertilité des épis au sein des catégories d’épis est stable entre les modalités. Pour les onze modalités fertilisées, les teneurs en protéines dépassent le seuil de 13,5% exigé par les industriels. L’ajout d’un apport supplémentaire d’azote à l’épiaison n’a pas permis d’améliorer significativement ce paramètre.
En conclusion, dans ce contexte, les apports de 180 unités offrent des performances équivalentes aux apports supérieurs. De plus, la limitation des apports d’azote permet de bénéficier d’un moindre cout de production et d’un impact environnemental réduit.
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