Mémoire de fin d'études: Durabilité compromise : Obsolescence et usure des bâtiments énergétiquement performants
Fontaine, Louise
Promoteur(s) :
Neuwels, Julie
Date de soutenance : 1-sep-2025/5-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24365
Détails
| Titre : | Mémoire de fin d'études: Durabilité compromise : Obsolescence et usure des bâtiments énergétiquement performants |
| Auteur : | Fontaine, Louise
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| Date de soutenance : | 1-sep-2025/5-sep-2025 |
| Promoteur(s) : | Neuwels, Julie
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| Membre(s) du jury : | Deffet, Bernard
Amighetti, Sarah
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 141 |
| Mots-clés : | [fr] Bâtiments performants [fr] Maintenance [fr] Logement social [fr] Obsolescence |
| Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Architecture |
| Public cible : | Grand public |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté d'Architecture |
Résumé
[fr] Aujourd’hui, les bâtiments à haute performance énergétique s’imposent comme une réponse aux enjeux climatiques et à la réduction des consommations. Pourtant, sur le terrain, nombre de projets peinent à préserver leurs performances initiales, en raison de fragilités techniques, organisationnelles et d’usage.
À Bruxelles, la SISP BinHôme gère plusieurs ensembles de logements sociaux certifiés basse énergie. Deux d’entre eux ont servi de point d’accès aux acteurs de terrain (gestionnaire, responsable maintenance et énergie, référents, associations) afin d’explorer la question centrale de ce mémoire : Que révèlent les pratiques et les discours des acteurs de terrain sur les fragilités techniques, organisationnelles et sociales des bâtiments à haute performance énergétique ? Et en quoi ces fragilités participent-elles à leur usure voire à leur obsolescence ?
S’appuyant sur des entretiens semi-directifs, des observations et une analyse documentaire, l’enquête met en lumière un constat clé : la durabilité de ces bâtiments dépend d’un équilibre indissociable entre « l’impact de la conception sur la maintenance et l’usage », « la maintenance » et « l’usage ». Négliger l’une de ces dimensions entraîne une dégradation des performances et accélère l’usure.
Ce travail propose ainsi une lecture critique des bâtiments à haute performance énergétique, en dévoilant les tensions qui apparaissent. Il tente de démontrer que la véritable durabilité ne peut émerger qu’en articulant étroitement savoirs techniques et savoirs d’usage, dans une approche inclusive, évolutive et ancrée dans l’expérience des habitants.
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