Mémoire de fin d'études: Pisé en Belgique : d'un atelier expérientiel aux fondements d'une filière
Laurent, Julien
Promoteur(s) :
Durnez, Sibrine
Date de soutenance : 1-sep-2025/5-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24374
Détails
| Titre : | Mémoire de fin d'études: Pisé en Belgique : d'un atelier expérientiel aux fondements d'une filière |
| Auteur : | Laurent, Julien
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| Date de soutenance : | 1-sep-2025/5-sep-2025 |
| Promoteur(s) : | Durnez, Sibrine
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| Membre(s) du jury : | Nelles, Norbert
Rahier, Pascal Dengis, Anne
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| Langue : | Français |
| Discipline(s) : | Ingénierie, informatique & technologie > Architecture |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté d'Architecture |
Résumé
[fr] À l’heure où les modèles constructifs dominants révèlent leurs limites - épuisement des ressources, émissions carbone massives, perte de sens dans l’acte de bâtir - la terre crue, matériau millénaire et disponible sous nos pieds, redevient une matière à penser. Parmi ces techniques, le pisé manifeste une radicalité constructive : compacté à l’état brut, sans cuisson ni transformation, il engage une autre relation au temps, au geste, au territoire.
Ce travail explore les conditions de possibilité d’un usage actuel du pisé en Belgique, envisagé comme une composante d’une transition architecturale sobre, située et sensible. Il ne s’agit pas de fixer un modèle, mais d’interroger, pas à pas, ce que cette matière engage. Cette étude s’appuie sur l’articulation d’une recherche théorique, d’expérimentations et d’une immersion pédagogique au sein d’un workshop, afin de confronter la matière à ses usages, à ses enjeux et à ses limites.
Quelles sont les résistances - matérielles, techniques ou culturelles - à sa réintégration ? Quelles adaptations seraient nécessaires pour rendre cette technique viable aujourd’hui, sans en dénaturer l’essence ? En abordant la terre comme ressource, comme contrainte, mais aussi comme vecteur de lien et de soin, ce mémoire défend l’idée qu’expérimenter la matière - la toucher, la manipuler, l’utiliser - constitue déjà un acte politique. Loin d’une réponse fixe, cette recherche propose une mise en mouvement : une architecture qui ne s’impose pas au sol, mais qui naît à partir de lui.
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