Évaluation de la parole : impact d'une parole pathologique sur les paramètres suprasegmentaux et création de normes dans le cadre de leur évaluation instrumentale.
Galmot, Sarah
Promoteur(s) :
Lagier, Aude
Date de soutenance : 1-sep-2025/9-sep-2025 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/24716
Détails
| Titre : | Évaluation de la parole : impact d'une parole pathologique sur les paramètres suprasegmentaux et création de normes dans le cadre de leur évaluation instrumentale. |
| Titre traduit : | [fr] Évaluation de la parole : impact d’une parole pathologique sur les paramètres suprasegmentaux et création de normes dans le cadre de leur évaluation instrumentale. |
| Auteur : | Galmot, Sarah
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| Date de soutenance : | 1-sep-2025/9-sep-2025 |
| Promoteur(s) : | Lagier, Aude
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| Membre(s) du jury : | DEPIERREUX, Frédérique
PONCELET, Mélanie
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| Langue : | Français |
| Nombre de pages : | 77 |
| Mots-clés : | [fr] Dysarthrie [fr] Evaluation instrumentale [fr] paramètres suprasegmentaux [fr] parole |
| Discipline(s) : | Sciences de la santé humaine > Oto-rhino-laryngologie |
| Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
| Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
| Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée |
| Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Ce mémoire s’inscrit dans une démarche transversale et quantitative visant à explorer les paramètres suprasegmentaux de la parole, dans un double versant : celui de la parole normale et celui de la parole pathologique, en particulier dysarthrique. Si les bilans cliniques accordent une large place aux aspects segmentaux, les dimensions prosodiques restent moins étudiées alors qu’elles jouent un rôle essentiel dans l’intelligibilité et le naturel du discours. De plus, l’absence de valeurs de référence rend leur interprétation encore difficile en pratique.
L’étude de la parole saine a permis de dégager l’influence de variables telles que l’âge, le sexe ou encore la langue. Les résultats confirment des tendances bien établies : une prosodie généralement plus modulée chez les femmes, et un ralentissement du débit accompagné d’un appauvrissement intonatif avec l’avancée en âge. L’effet du bilinguisme, notamment français-italien, a également été observé.
L’analyse de la parole dysarthrique constituait l’autre axe majeur de ce travail. Elle met en évidence un ralentissement du débit, une fréquence et une durée de pauses accrues ainsi qu’une réduction des modulations fréquentielles et d’intensité, traduisant une certaine monotonie. Ces atteintes varient toutefois selon les profils de dysarthrie, soulignant l’intérêt d’une approche combinant mesures instrumentales et évaluation perceptive afin de mieux appréhender les mécanismes en jeu.
Le recueil a reposé sur des lectures standardisées, analysées par des outils acoustiques et perceptifs validés, et comparées à un groupe contrôle. Les résultats indiquent que l’examen des paramètres suprasegmentaux apporte des éléments cliniques pertinents dans l’évaluation de la dysarthrie. Néanmoins, la taille limitée de l’échantillon et l’hétérogénéité des profils nuancent la portée des conclusions. Des recherches menées sur un nombre plus important de patients seraient nécessaires pour confirmer ces observations et préciser l’apport diagnostique de l’analyse prosodique.
Citer ce mémoire
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