Influence de la structure de l'input dans l'apprentissage d'un lien entre une nouvelle structure syntaxique et un contenu sémantique
Donis, Estelle
Promoteur(s) : Maillart, Christelle
Date de soutenance : 17-jan-2012 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/313
Détails
Titre : | [fr] Influence de la structure de l'input dans l'apprentissage d'un lien entre une nouvelle structure syntaxique et un contenu sémantique |
Auteur : | Donis, Estelle |
Date de soutenance : | 17-jan-2012 |
Promoteur(s) : | Maillart, Christelle |
Membre(s) du jury : | Stefaniak, Nicolas
Leclercq, Anne-Lise |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 104 |
Mots-clé(s) Rameau : | Apprentissage cognitif Sémantique et psychologie Syntaxe |
Discipline(s) : | Arts & sciences humaines > Langues & linguistique Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique |
Commentaire : | 8 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] De nombreux travaux en anglais se sont appliqués à comprendre les processus à l’œuvre dans l’apprentissage et le développement de la morphosyntaxe. Dans le cadre des théories constructivistes, issues de l’approche congnitivo-fonctionnelle, l’enfant complexifie et généralise progressivement ses premières productions concrètes pour arriver au système linguistique adulte constitué de catégories et de schémas abstraits. Dans ses études en langue anglaise, Goldberg a montré que les jeunes enfants étaient capables d’apprendre et de généraliser des associations entre des structures syntaxiques inédites et un nouveau sens (appelées « constructions »), et ce après seulement trois minutes d’exposition. Ce travail de recherche a pour objectif de reproduire les effets observés par Goldberg chez des enfants francophones d’âge maternel. Trois études francophones, dont les résultats n’étaient pas concluants, ont été menées précédemment (Dupont, 2008 ; Raoult, 2009 ; Ribot, 2008). Notre hypothèse postule que la structure de l’input, soit la modalité d’introduction, influence l’apprentissage et la généralisation d’une nouvelle construction : une exposition plus importante ou une explicitation de l’association syntaxico-sémantique devrait permettre son apprentissage. Afin d’éprouver nos hypothèses de travail, nous avons créé une expérience sur ordinateur composée de trois phases : une phase d’apprentissage, une phase de manipulation – au sein de laquelle sont manipulées les variables de fréquence et de reconnaissance – et une phase test. Le matériel expérimental est constitué de courts films mettant en scène des apparitions d’objets de la vie quotidienne associées à une bande sonore contenant des phrases de structure syntaxique de type « nom – nom – non-verbe ». Les résultats obtenus soutiennent notre hypothèse d’un déficit de reconnaissance implicite de la nouvelle construction chez les enfants francophones dans les études précédentes, mais nos prédictions relatives au rôle de la fréquence ne sont pas vérifiées.
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