L'impact de la mondialisation sur la gestion des ressources côtières dans le Sud-Ouest de Madagascar
Daniëls, Margaux
Promoteur(s) : Denayer, Dorothée
Date de soutenance : 30-aoû-2017 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/3146
Détails
Titre : | L'impact de la mondialisation sur la gestion des ressources côtières dans le Sud-Ouest de Madagascar |
Auteur : | Daniëls, Margaux |
Date de soutenance : | 30-aoû-2017 |
Promoteur(s) : | Denayer, Dorothée |
Membre(s) du jury : | Rabesandratra, Hoby Fenitra
Ozer, Pierre |
Langue : | Français |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences et gestion de l'environnement, à finalité spécialisée pays en développement |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Le thème abordé dans ce travail est l’impact de la mondialisation sur la gestion des ressources côtières dans le sud-ouest de Madagascar.
Ma recherche s’est orientée vers la question : Quelle est l’influence des projets environnementalistes issus des acteurs internationaux sur les pratiques et la perception des communautés locales dans la province de Toliara ?
Les mots clé sont : perception des communautés, gestion communautaire, rhétorique internationale, ingérence écologique, durabilité des acteurs de terrain, éducation environnementale, adaptabilité des projets au contexte locale, participation
Après une brève introduction reprenant les objectifs de ma recherche, seront abordés le contexte et les apports théoriques. Par la suite, j’aborderai dans ma phase exploratoire la problématique, les hypothèses, ainsi que la méthodologie utilisée. Enfin, je procéderai à la présentation des données obtenues sur base de mes entretiens.
Plusieurs hypothèses seront avancées :
1) La mise en place d’une gestion communautaire est bénéfique pour la protection de l’environnement et pour la population locale.
2) La présence des ONG est néfaste pour la population locale mais nécessaire pour l’environnement.
3) Le niveau socio-économique de la population aura une grande importance sur l’intérêt qu’elle porte à la préservation de son environnement et sur sa volonté ou sa capacité à modifier ses habitudes et son mode de vie.
4) Les idées environnementalistes occidentales ont été intégrées dans les discours de la population locale mais pas dans leurs représentations de la nature.
Pour y répondre, trois sites seront étudiés à proximité de Tuléar (Sud-Ouest Madagascar). Une enquête qualitative sous forme de 83 entretiens qualitatifs semi-directifs y sera réalisée avec la population locale, les responsables des projets et du gouvernement (Direction générale de l’environnement).
C’est sur base des constatations résultant de l’analyse des résultats des entretiens menés que je rédigerai mes propositions d’améliorations. Elles concerneront l’amélioration de la gestion environnementale à Madagascar par le biais, notamment, d’une meilleure prise en compte du contexte local par les ONG, de l’éducation de la population et d’une plus grande implication de celle-ci ou de l’Etat dans les projets environnementaux.
J’espère que ce travail au cœur de l’Ile Rouge suscitera votre intérêt, tout comme il a suscité le mien. Je vous souhaite une agréable lecture.
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