Les stratégies d'adaptation face au risque d'inondation dans les zones d'habitat spontanés de Ouagadougou, Burkina Faso
Bronfort, Sacha
Promoteur(s) : Ozer, Pierre
Date de soutenance : 30-aoû-2017 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/3317
Détails
Titre : | Les stratégies d'adaptation face au risque d'inondation dans les zones d'habitat spontanés de Ouagadougou, Burkina Faso |
Auteur : | Bronfort, Sacha |
Date de soutenance : | 30-aoû-2017 |
Promoteur(s) : | Ozer, Pierre |
Membre(s) du jury : | Hangnon, Hugues Yénoukoumè
Tychon, Bernard |
Langue : | Français |
Mots-clés : | [fr] Ouagadougou, [fr] risque d'inondation, [fr] adaptation, [fr] résilience, [fr] réinstallation [fr] bidonville |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en sciences et gestion de l'environnement, à finalité spécialisée pays en développement |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] A Ouagadougou (Burkina Faso), les difficultés économiques d’accès à la terre conduisent des populations à occuper des zones d’habitats spontanés comparables à des bidonvilles (zones aussi appelées « non loties »), dépourvues d’équipements publics. Ces quartiers furent durement touchés par l’inondation du 1er septembre 2009 en raison de la nature précaire des matériaux de construction. Cette étude analyse l’impact des stratégies d’adaptation locales sur la résilience de ces populations soumises au risque d’inondation. Au niveau individuel, la migration reste le meilleur moyen pour augmenter durablement la résilience, mais en son absence, la protection de l’habitat est privilégiée. Au niveau collectif, ce travail souligne l’importance du secteur associatif, de l’entraide collective entre voisins et des actions de sensibilisation, qui viennent comme complément indispensable à l’assistance fournie par la mairie. Ces formes d’adaptation ne semblent cependant pas durables en raison du manque de moyens financiers dont dispose chaque acteur. Une réinstallation organisée par l’Etat semble par ailleurs être une prévention efficace, à condition que les populations concernées soit inclues dans un processus de concertation, afin de ne pas répéter les mêmes erreurs que celles commises lors de la relocalisation des sinistrés de 2009.
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