Labeye, Aude
Promotor(s) : Maillart, Christelle
Date of defense : 17-Jan-2012 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/333
Details
Title : | [fr] Le traitement analogique dans l’apprentissage de la grammaire chez les enfants dysphasiques. |
Author : | Labeye, Aude |
Date of defense : | 17-Jan-2012 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle |
Committee's member(s) : | Stefaniak, Nicolas
Leclercq, Anne-Lise |
Language : | French |
Number of pages : | 91 |
Rameau keyword(s) : | Troubles du langage -- Chez l'enfant Grammaire -- Etude et enseignement Raisonnement chez l'enfant |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Neurosciences & behavior Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 0 annexe |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Le raisonnement analogique est une compétence qui facilite l’apprentissage et se définit comme la capacité à percevoir les similarités dans des situations différentes et de transférer ces informations à de nouvelles situations (Schiff, Bauminger, Toledo, 2009). Ce processus de comparaison amène au développement de règles abstraites (Gentner & Medina, 1998) et à la construction d’un système symbolique. Par exemple, si l’enfant entend « il mange une pomme », «je regarde la télévision », il doit être en mesure de découvrir les similarités structurelles entre ces énoncés pour pouvoir abstraire un schéma du type Sujet-Verbe-Objet. C’est pourquoi, pour être productif avec son langage et ainsi développer un langage fonctionnel, l’enfant doit être capable d’élaborer un processus d’abstraction. Selon des théories récentes (TUC), les enfants dysphasiques présentent des capacités de traitement limitées (Im-Bolter, N., Johnson, J., & Pascual-Leone, J., 2006), ce qui les empêcheraient d’accéder à une pensée abstraite et de développer une morphosyntaxe aboutie. L’objectif de cette étude est donc de déterminer si les enfants dysphasiques sont susceptibles, au même titre que les enfants tout-venant, d'élaborer ce processus d'abstraction. Nous émettons l’hypothèse que les enfants dysphasiques présenteraient des difficultés au niveau de ces processus analogiques, ce qui pourrait expliquer leurs difficultés morphosyntaxiques. Ils seraient alors dans l’incapacité de déduire des schémas de construction plus généraux et seraient donc moins productifs avec le langage. Les résultats indiquent que les enfants dysphasiques présenteraient une déficience dans les processus analogiques tant dans les tâches linguistiques que non linguistiques. Cette constatation confirmerait l’hypothèse selon laquelle les enfants dysphasiques éprouveraient des difficultés à accéder à un schéma mental abstrait ce qui les contraindrait dans l’apprentissage des structures morphosyntaxiques de la langue.
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