L’effet de l’âge sur la mémoire pour des associations est-il réduit lorsque les associations préexistent en mémoire sémantique ?
Henkart, Marie-Laure
Promotor(s) : Collette, Fabienne
Date of defense : 24-Jun-2014 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/347
Details
Title : | [fr] L’effet de l’âge sur la mémoire pour des associations est-il réduit lorsque les associations préexistent en mémoire sémantique ? |
Author : | Henkart, Marie-Laure |
Date of defense : | 24-Jun-2014 |
Advisor(s) : | Collette, Fabienne |
Committee's member(s) : | Dehon, Hedwige
Salmon, Eric |
Language : | French |
Number of pages : | 90 |
Rameau keyword(s) : | Mémoire -- Effets de l'âge Troubles de la mémoire chez la personne âgée Mémoire sémantique Méthode comparative |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 2 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L’hypothèse du déficit associatif explique les difficultés mnésiques des personnes âgées par un déclin de leurs capacités à mémoriser des associations (Naveh-Benjamin, 2000). Cependant, une étude de Giovanello et al. (2006) menée chez des patients amnésiques a montré que ces difficultés en mémoire associative peuvent être atténuées lorsque les associations préexistent en mémoire sémantique (lors de l’utilisation de mots composés). Notre recherche vise à examiner si cet effet est également présent dans le cadre du vieillissement normal. De plus, Giovanello et al. (2006) ont aussi montré que la reconnaissance de mots composés ferait davantage intervenir un sentiment de familiarité ; tandis que la mémorisation de nouvelles associations de mots ferait plutôt appel à une remémoration consciente (ou « recollection »). Notre seconde hypothèse est donc que la familiarité, préservée avec le vieillissement, permettrait d’atténuer les effets de l’âge sur la mémoire pour des associations préexistantes en mémoire sémantique (des mots composés). A l’inverse, le déficit des personnes âgées au niveau de la recollection expliquerait leurs difficultés pour la mémorisation de nouvelles associations. Nous avons donc comparé les performances de deux groupes de participants (jeunes vs âgés) lors de la réalisation de deux tâches de reconnaissance (de type oui/non) de paires de mots (mots composés pour les associations préexistantes vs nouvelles associations de mots). De plus, pour chacune des paires reconnues, un jugement de type « remember/know/guess » était également demandé. Les résultats de notre étude n’ont pas montré que les sujets plus âgés améliorent leurs performances en mémoire associative lorsque les associations préexistent en mémoire sémantique, bien qu’ils aient toutefois permis de confirmer la présence d’un effet global délétère de l’âge sur la mémoire associative. De plus, nos résultats n’ont pas mis en évidence de déficit de recollection chez les personnes âgées, comparées aux sujets jeunes. Différents facteurs (notamment l’échantillon et les tâches utilisées) peuvent néanmoins avoir eu un impact sur ces résultats. Certaines pistes sont donc proposées pour d’éventuelles recherches futures dans le domaine.
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