Etude de l’impact d’un entraînement perceptif de type catégoriel chez des individus porteurs du syndrome de Williams.
Mélotte, Evelyne
Promoteur(s) :
Majerus, Steve
Date de soutenance : 20-jui-2014 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/361
Détails
Titre : | [fr] Etude de l’impact d’un entraînement perceptif de type catégoriel chez des individus porteurs du syndrome de Williams. |
Auteur : | Mélotte, Evelyne ![]() |
Date de soutenance : | 20-jui-2014 |
Promoteur(s) : | Majerus, Steve ![]() |
Membre(s) du jury : | Detraux, Jean-Jacques ![]() Rousselle, Laurence ![]() |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 89 |
Mots-clé(s) Rameau : | Williams et Beuren, Syndrome de Déficience intellectuelle Perception Langage -- Acquisition |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 8 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Le syndrome de Williams (SW) est un trouble neuro-développemental rare causé par une microdélétion de 20 gènes sur le chromosome 7q11.23. Une étude récente montre que les individus porteurs du syndrome de Williams semblent présenter une perception catégorielle atypique (Majerus et al., 2011). La perception catégorielle correspond au phénomène selon lequel les différences acoustiques entre stimuli d’une même catégorie phonémique ne sont généralement pas perceptibles (deux variantes acoustiques de /ba/ par exemple), tandis que des différences entre des sons appartenant à des catégories phonémiques différentes le sont (/ba/ et /da/). Ce mécanisme est évalué via des épreuves d’identification et de discrimination. Majerus et al. (2011) suggèrent que les individus avec SW ont une plus grande sensibilité pour les différences intra-catégorielles (exemple, deux /b/) et une moindre sensibilité pour les différences inter-catégorielles (/b/ et /d/) indiquant l’existence de représentations phonologiques moins stables et moins précises. Etant donné que des représentations phonologiques abstraites sont nécessaires pour l’apprentissage du langage écrit, l’entraînement de la perception catégorielle pourrait constituer une étape importante dans l’apprentissage du langage écrit chez les personnes SW. L’objectif premier de cette étude consistait à mesurer l’impact d’un entraînement perceptif catégoriel de type implicite sur les résultats à des tâches de discrimination et d’identification auditive chez cinq individus belges et suisses porteurs du SW. Nous avons également apprécié l’impact de ce type d’entraînement sur le langage écrit. Les participants SW ont réalisé des exercices sur l’ordinateur à domicile impliquant une association phonème-graphème de type implicite. Nous avons exploité les deux paires de continua de lieu d’articulation /d-b/ et /t-p/. Les participants ont bénéficié de 12 sessions d’entraînement pour chaque contraste phonologique. Nous avons posé l’hypothèse selon laquelle cette procédure favoriserait l’apprentissage de représentations phonémiques abstraites alors que les variations acoustiques non pertinentes seraient progressivement déconnectées de la représentation phonologique du phonème cible. Nos résultats semblent montrer que tous les participants se sont améliorés dans les tâches de perception catégorielle pour les sons entraînés.
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