Difficultés morphosyntaxiques : Efficacité de la combinaison des méthodes explicites et implicites comme méthode d'intervention
Houben, Lauren
Promotor(s) : Leroy, Sandrine
Date of defense : 31-Aug-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/4152
Details
Title : | Difficultés morphosyntaxiques : Efficacité de la combinaison des méthodes explicites et implicites comme méthode d'intervention [fr] Difficultés morphosyntaxiques : Efficacité de la combinaison des méthodes explicites et implicites comme méthode d'intervention |
Author : | Houben, Lauren |
Date of defense : | 31-Aug-2017 |
Advisor(s) : | Leroy, Sandrine |
Committee's member(s) : | Attout, Lucie
D’Harcour, E. |
Language : | French |
Number of pages : | 83 |
Rameau keyword(s) : | Troubles du langage -- Chez l'enfant Morphosyntaxe Apprentissage implicite Apprentissage explicite |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 6 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Les enfants ayant des troubles spécifiques du langage (TSL) éprouvent souvent de sérieuses difficultés dans le domaine de la morphosyntaxe. Dans l’intention de pallier ces difficultés, les méthodes implicites (de facilitation grammaticale) sont souvent utilisées chez les jeunes enfants (moins de 11 ans). Elles sont préférées aux méthodes explicites qui demandent généralement certaines compétences métalinguistiques, compétences souvent faibles chez les plus jeunes, d’autant plus chez les individus ayant des TSL. Cependant, l’efficacité de cette approche implicite est remise en cause en raison de la persistance des difficultés morphosyntaxiques dans cette population. De plus, la Théorie Usage et Construction (TUC) postule que cette population ne parvient pas à abstraire les règles morphosyntaxiques et donc à les généraliser. C’est pourquoi un apprentissage explicite des règles s’avère indispensable. L’objectif de ce mémoire est d’investiguer l’efficacité d’une méthode mixte, combinant les méthodes implicites et explicites par rapport à une méthode exclusivement implicite. Pour ce faire, huit enfants francophones ayant un TSL, âgés de 4 à 7 ans et qui présentent d’importantes lacunes morphosyntaxiques sont recrutés. Ils sont ensuite répartis en deux groupes homogènes. Les séances de rééducation sont identiques à l’exception de la méthode utilisée. Quatre enfants bénéficient d’une approche purement implicite (reformulations) alors que les autres profitent d’explications supplémentaires sur les règles grammaticales et davantage d’indices visuels (méthode mixte). Les éventuels progrès sont vérifiés grâce à des lignes de base procédurales. Il ressort que tous les enfants de la condition expérimentale (méthode mixte) réussissent à intégrer les règles morphosyntaxiques et sont capables de les utiliser à long terme (1 mois). Il n’en est pas de même pour le groupe contrôle ; seuls deux enfants parviennent à assimiler les règles grammaticales et à les employer à long terme. On peut en conclure qu’une approche implicite est efficace avec certains enfants, mais peut ne pas être suffisante. Ajouter une composante explicite permettrait aux enfants TSL de surmonter leurs difficultés à généraliser les apprentissages grammaticaux. En outre, il est probable que cet apprentissage soit plus rapide. Enfin, cette approche combinée convient également aux jeunes enfants (5 ans).
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