Impacts de consignes langagières sur l'intelligibilité d'enfants atteints de dysarthrie suite à une Infirmité Motrice Cérébrale
Romero Gomez, Lola
Promotor(s) : Maillart, Christelle
Date of defense : 5-Sep-2017 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/4232
Details
Title : | [fr] Impacts de consignes langagières sur l'intelligibilité d'enfants atteints de dysarthrie suite à une Infirmité Motrice Cérébrale |
Author : | Romero Gomez, Lola |
Date of defense : | 5-Sep-2017 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle |
Committee's member(s) : | Morsomme, Dominique
Schmetz, Emilie |
Language : | French |
Number of pages : | 78 |
Rameau keyword(s) : | Enfants infirmes moteurs cérébraux Dysarthrie Troubles d'articulation de la parole Orthophonie pour enfants |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 10 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Actuellement, l’Infirmité Motrice Cérébrale (IMC) touche environ 2 naissances vivantes sur 1000. Plusieurs études ont démontré le lien entre l’IMC et la présence d’une dysarthrie. La dysarthrie est définie comme un trouble moteur de la parole, et entraîne des caractéristiques particulières dans le discours comme une hyper-nasalité, une voix faible, un rythme et un débit incontrôlés, et des troubles d’articulation. Ces singularités engendrent une baisse de l’intelligibilité des personnes dysarthriques. La littérature sur le traitement de la dysarthrie des enfants avec une IMC est limitée. En effet, des méthodes de rééducation efficaces ont été validées chez les adultes dysarthriques uniquement. L’équipe d’Erika Levy, professeur à la Teachers College Columbia University, a entrepris un travail de recherche visant à valider une thérapie des troubles de la parole : la méthode « Speech Systems Intelligibility Treatment » (SSIT) destinée aux enfants IMC avec dysarthrie. Cette méthode se base sur l’application instantanée de deux consignes langagières pour améliorer l’intelligibilité : parler avec une « grande bouche » et parler avec une « grosse voix ». Ce mémoire s’est inscrit dans une collaboration entre la Teachers College Columbia University et l’Université de Liège, lors de laquelle deux cibles de manipulation de la parole ont été évaluées, l’augmentation de l’intensité (appelée « grosse voix ») et de l’articulation (appelée « grande bouche ») chez la population francophone. Pour cela, des échantillons de langage de 11 enfants IMC avec dysarthrie, ont été récoltés. Ces échantillons comprenaient des phrases et des mots répétés sous trois conditions différentes : habituelle (HAB), avec une « grande bouche (GB) » ou avec une « grosse voix (GV) ». Les échantillons ont par la suite été présentés à 66 auditeurs lors de deux tâches permettant d’évaluer le niveau d’intelligibilité dans les trois conditions : un jugement de mots et de phrases sur une échelle analogique visuelle et une tâche de transcription orthographique de mots. Nos résultats n’ont montré aucune amélioration significative lors de l’application des conditions, quelle que soit la méthode d’évaluation. Toutefois, une tendance à l’amélioration a été perçue lors de la production de mots pour les deux conditions.
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