La généralisation chez les enfants dysphasiques
Zghonda, Hela
Promotor(s) : Maillart, Christelle
Date of defense : 23-Jan-2018/24-Jan-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/4322
Details
Title : | La généralisation chez les enfants dysphasiques |
Author : | Zghonda, Hela |
Date of defense : | 23-Jan-2018/24-Jan-2018 |
Advisor(s) : | Maillart, Christelle |
Committee's member(s) : | Comblain, Annick
Sougné, Jacques |
Language : | French |
Keywords : | [fr] Généralisation, Lexique, Dysphasie |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Multidisciplinary, general & others |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en communication et handicap |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] La dysphasie est un trouble développemental, persistant, sévère et spécifique au langage oral. Dans la littérature, des difficultés de généralisation en morphosyntaxe sont décrites. Néanmoins, les études sur la généralisation du lexique sont rares. Notre mémoire a pour objectif d’étudier les capacités de généralisation lexicale chez les enfants dysphasiques, en les comparant à leurs pairs de même âge chronologique et à leurs pairs de même niveau linguistique.
Dans ce mémoire nous avons posé quatre hypothèses : 1- Les enfants dysphasiques obtiennent des résultats inférieurs à leurs pairs de même âge chronologique et des résultats similaires à leurs pairs de même âge linguistique dans les tâches d’extension de mots. 2- Augmenter le nombre d’exemplaires améliorera les performances de tous les enfants. 3- Les enfants dysphasiques ont besoin de plus d'exemplaires que les enfants contrôles pour généraliser. 4- La tâche objet sera mieux réussie que tâche relationnelle.
Pour tester ces hypothèses, deux tâches d’extension de mots ont été créées : une tâche d’extension des termes relationnels et une tâche d’extension des termes objets. Pour ces deux tâches les enfants devaient observer un nombre d’exemplaires et désigner parmi trois propositions (une réponse perceptuelle, une réponse relationnelle et une réponse non-reliée), la réponse qui correspondrait le plus à l’exemplaire ou aux exemplaires présentés.
Les enfants dysphasiques ont été appariés en fonction de leur âge chronologique (+/- 6 mois) ou en fonction de leur âge linguistique (+/- 6 points au score brut de l’EVIP) à des enfants contrôles, recrutés dans des écoles primaires typiques.
Les résultats ont montré que : - Les enfants dysphasiques présentent des capacités de généralisation similaires aux enfants de même âge linguistique et des résultats inférieurs aux enfants de même âge chronologique. - Augmenter le nombre d’exemplaire a aidé tous les sujets de l’étude à réaliser les tâches expérimentales. - Les enfants dysphasiques ont besoin du même nombre d’exemplaires que les pairs de même âge linguistique pour généraliser, les résultats concernant le groupe contrôle de même âge chronologique n’ont pas été concluants. - La tâche d’extension des termes objets est mieux réussie que la tâche d’extension des termes relationnels.
Ces résultats sont intéressants pour établir un profil complet de l’enfant dysphasique et adapter la prise en charge logopédique.
File(s)
Document(s)
Description: -
Size: 293.24 kB
Format: Adobe PDF
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.