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Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)
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Mémoire
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Objectivation de l'exposition des populations riveraines aux pulvérisations de produits phytopharmaceutiques en Wallonie

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Bergiers, Guillaume ULiège
Promoteur(s) : Schiffers, Bruno ULiège ; Lebeau, Frédéric ULiège
Date de soutenance : 31-aoû-2018 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/5105
Détails
Titre : Objectivation de l'exposition des populations riveraines aux pulvérisations de produits phytopharmaceutiques en Wallonie
Auteur : Bergiers, Guillaume ULiège
Date de soutenance  : 31-aoû-2018
Promoteur(s) : Schiffers, Bruno ULiège
Lebeau, Frédéric ULiège
Membre(s) du jury : Bodson, Bernard ULiège
Beckers, Yves ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 124
Mots-clés : [fr] pesticides riverains
Discipline(s) : Sciences du vivant > Agriculture & agronomie
Organisme(s) subsidiant(s) : ISSeP CRA-W
Centre(s) de recherche : Laboratoire de Phytopharmacie
Intitulé du projet de recherche : TFE
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en bioingénieur : sciences agronomiques, à finalité spécialisée
Faculté : Mémoires de la Gembloux Agro-Bio Tech (GxABT)

Résumé

[fr] L’utilisation à grande échelle des pesticides dans le monde agricole est une réalité. C’est près de 5,3 kg de pesticides par hectare qui ont été vendus en 2014 en Belgique. La superficie agricole wallonne était de 731.570 ha en 2016, soit environ 45% de la surface du territoire wallon. Il en résulte une quasi omni présence des pesticides dans les milieux ruraux, et parfois beaucoup plus loin. Cette présence peut résulter en une exposition non négligeable des populations riveraines à ces produits du fait de la dérive des gouttes, ainsi que de la volatilisation et de la persistance dans l’air. C’est pourquoi les autorités wallonnes veulent trouver des solutions efficaces pour tenter de réduire l’exposition, et prendre des mesures législatives pertinentes en objectivant le risque pour les groupes vulnérables grâce à des mesures de la contamination in situ et en estimant l’exposition aux pesticides qui en découle.
La mise en place d’écrans (artificiels ou végétatifs) en bordure des parcelles traitées est réputée diminuer la quantité de pesticides dans des zones situées en dehors de celles-ci. L’effet des écrans en fonction de leurs caractéristiques (porosités, taux de capture des gouttes, réduction de la vitesse du vent, …) peuvent aider à la prise de décision d’en placer ou non en bordure de champ. Des tests sur ces écrans ont été effectués en tunnel avec une soufflerie. Les résultats des essais en tunnel ont montré que les écrans ont un effet positif sur la réduction de la vitesse du vent et sur la quantité de gouttelettes qui les traversent, mais l’efficacité d’un écran de protection dépend de sa porosité et diminue avec la distance.
Une partie des gouttes produites lors d’une pulvérisation sont transportés par des courants d’air en dehors de la zone cible, plus ou moins loin. La dérive représente la quantité de pesticides retrouvée hors zone de travail (dans un jardin, une cour de récréation, …) et elle est influencée par de nombreux paramètres, dont les conditions météorologiques et agronomiques (type de buses, pression,…). Pour déterminer l’effet de ces conditions sur la dérive, des essais ont été effectuée avec un colorant alimentaire (tartrazine). Les résultats de ces essais ont confirmé l’efficacité des buses anti-dérives (réduction de 50% et 75%)en comparaison avec une buse à fente conventionnelle, et la forte influence des conditions atmosphériques. En revanche, ils n’ont pas démontré l’efficacité d’un écran (choisi avec 60% de porosité).
Des essais « in situ » ont été réalisés dans des écoles et chez des particuliers situés à proximité de parcelles agricoles dans le but de mesurer la diversité et les quantités de pesticides retrouvés dans des situations réelles ainsi que sur des périodes différentes (essais sur 2 heures et 24 heures). Les mesures de dérive ont été effectuées grâce à des panneaux collecteurs placés au sol et verticalement, et à l’aide d’une pompe à air. Des d’échantillonnages de poussières à l’intérieur et à l’extérieur des écoles, en début et en fin de saison des pulvérisations, ont été réalisés. Les résultats montrent bien la présence d’une très grande variété de pesticides (+ 100 substances détectées), mais, en général, seules de faibles quantités ont été collectées. Il apparaît également qu’une trentaine de pesticides sont quasi systématiquement détectés sur les collecteurs. Ces essais démontrent que malgré des obstacles, des substances actives peuvent pénétrer loin à l’intérieur des cours de récréation, créer des dépôts sur les jeux (et toutes les autres surfaces) extérieurs et être entraînés à l’intérieur des classes. Ils démontrent aussi que la dispersion dans l’air des substances se poursuit durant une longue période (24 h ou plus) après l’application.


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Taille: 5.84 MB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Bergiers, Guillaume ULiège Université de Liège > Gembloux Agro-Bio Tech

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Bodson, Bernard ULiège Université de Liège - ULiège > Agronomie, Bio-ingénierie et Chimie (AgroBioChem) > Ingénierie des productions végétales et valorisation
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Beckers, Yves ULiège Université de Liège - ULiège > Agronomie, Bio-ingénierie et Chimie (AgroBioChem) > Ingénierie des productions animales et nutrition
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
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