Les facteurs phonologiques et orthographiques sous-tendant les capacités d’apprentissage de nouvelles représentations orthographiques chez des enfants de 5ème primaire
Jacques, Emelyne
Promotor(s) : Poncelet, Martine
Date of defense : 3-Sep-2012 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/511
Details
Title : | [fr] Les facteurs phonologiques et orthographiques sous-tendant les capacités d’apprentissage de nouvelles représentations orthographiques chez des enfants de 5ème primaire |
Author : | Jacques, Emelyne |
Date of defense : | 3-Sep-2012 |
Advisor(s) : | Poncelet, Martine |
Committee's member(s) : | Quemart, Pauline
Ngawa, Magali |
Language : | French |
Number of pages : | 109 |
Rameau keyword(s) : | Orthographe Français (langue) -- Etude et enseignement Enseignement primaire Enfants en âge scolaire Apprentissage |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology |
Commentary : | 5 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Il est établi dans la littérature que le recodage phonologique remplit une fonction d'auto-apprentissage. Selon l’hypothèse d’auto-apprentissage (Share, 1995), le recodage permet à l'apprenant d'acquérir seul des représentations orthographiques détaillées nécessaires pour reconnaitre plus rapidement les mots et pour les orthographier correctement. En effet, Holmes et Davies (2002) ont montré qu’un enfant active la même représentation orthographique d’un mot qu’il se trouve en situation de lecture ou d’écriture. Ainsi, les représentations orthographiques vont, au fil des lectures de l’enfant, se consolider et s’affiner lui permettant d’activer des représentations détaillées en situation d’écriture. Néanmoins, la question qui se pose actuellement est de savoir quelles sont les conditions d’apprentissage qui permettent aux enfants francophones de 5e primaire d’acquérir de bonnes représentations orthographiques. Pour cette étude, 45 enfants ont été mis en situation d’apprentissage de formes orthographiques non familières. Ils étaient amenés à lire des mots non familiers dans diverses conditions d’apprentissage. Certains des mots étaient présentés isolément, les graphèmes les composant étaient exposés soit séquentiellement, soit simultanément, tandis que les autres mots étaient présentés en contexte. De plus, une moitié des mots était présenté trois fois et l’autre moitié six fois. Pour déterminer leur niveau d’apprentissage orthographique, les mots antérieurement décodés leur ont été dictés. Les résultats montrent que l’apprentissage orthographique est meilleur si les mots sont décodés à six reprises plutôt qu’à trois. Il ressort aussi que l’apprentissage orthographique est équivalent lorsque les mots sont présentés isolément ou en contexte, ainsi que lorsque les graphèmes sont présentés séquentiellement ou simultanément. Dès lors, seul un effet de fréquence est établi dans cette étude. Nous pouvons en conclure que, quel que soit le mode de présentation des mots, les enfants apprennent davantage lorsqu’ils décodent les mots six fois plutôt que trois.
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