Interactions langage-mémoire : impact du niveau d’expertise verbale et perceptive sur l’effet d’ombrage chez l’enfant et le jeune adulte
Saadi, Naïma
Promotor(s) : Dehon, Hedwige
Date of defense : 9-Sep-2013 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/545
Details
Title : | [fr] Interactions langage-mémoire : impact du niveau d’expertise verbale et perceptive sur l’effet d’ombrage chez l’enfant et le jeune adulte |
Author : | Saadi, Naïma |
Date of defense : | 9-Sep-2013 |
Advisor(s) : | Dehon, Hedwige |
Committee's member(s) : | Laroi, Frank
Catale, Corinne |
Language : | French |
Number of pages : | 101 |
Rameau keyword(s) : | Langage Mémoire Perception visuelle Adultes Enfants |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Theoretical & cognitive psychology Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Commentary : | 5 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Des études menées en 1990 par Schooler & Engstler-Schooler indiquent que décrire verbalement un stimulus non verbal, comme par exemple un visage, aurait une conséquence sur l’identification ultérieure de celui-ci. En effet, les résultats de leurs études ont montré que le fait de décrire verbalement le visage a réduit significativement la capacité à l’identifier correctement. Ces auteurs ont appelé ce phénomène « l’effet d’ombrage verbal ». Par ailleurs, quelques études ont tenté de savoir si cette influence des descriptions se manifestait de façon similaire chez les enfants (Karageorge & Zajac, 2011 ; Memon & Rose, 2002) mais aucune n’a montré d'effet d’ombrage verbal dans cette population. L’objectif de la recherche est de vérifier la fiabilité du phénomène d’effet d’ombrage verbal dans le domaine de la reconnaissance des visages et de voir dans quelle mesure il est influencé par l'âge. En outre, Ryan & Schooler (1998), ont suggéré que l’effet d’ombrage verbal variait selon les aptitudes perceptuelles et verbales. Selon eux, cet effet serait accentué chez des sujets ayant des capacités perceptives élevées et de faibles capacités verbales. Ainsi nous avons examiné les niveaux d'expertises perceptive et verbale de nos sujets afin de voir si l'effet est bel et bien modulé par ces différences interindividuelles. Nous avons comparé et analysé les résultats d'enfants de 3 tranches d’âges (7-8 ans ; 10-11 ans et 13-14 ans) et de sujets adultes (18-30 ans) sur base des performances à une tâche d’identification de visages. Les résultats de notre étude nous ont mis en évidence un effet d’ombrage verbal chez tous nos sujets. De manière similaire aux adultes, le fait de décrire verbalement le visage réduit également la capacité des enfants à l’identifier correctement par la suite. Nos résultats ont également montré que l’effet d’ombrage verbal n’était pas modulé par l’expertise perceptive et verbale. Toutefois, cette absence de modulation par ces différences interindividuelles pourrait s’expliquer par certains biais méthodologiques de notre étude.
File(s)
Document(s)
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.