L'impact psychologique de la réanimation cardio-pulmonaire chez le témoin assisté par téléphone dans le cadre du Protocole ALERT
De Neuville, Gaëtane
Promotor(s) :
Stassart, Céline
Date of defense : 3-Sep-2018/11-Sep-2018 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/5601
Details
Title : | L'impact psychologique de la réanimation cardio-pulmonaire chez le témoin assisté par téléphone dans le cadre du Protocole ALERT |
Author : | De Neuville, Gaëtane ![]() |
Date of defense : | 3-Sep-2018/11-Sep-2018 |
Advisor(s) : | Stassart, Céline ![]() |
Committee's member(s) : | Ghuysen, Alexandre ![]() STIPULANTE, Samuel ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 127 |
Keywords : | [fr] Réanimation cardio-pulmonaire, Protocole ALERT, Coping, Efficacité perçue, résilience, soutien social perçu impact psychologique |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Pour avoir des chances de survivre à un arrêt cardiaque extrahospitalier (ACREH), il faut que la réanimation cardio-pulmonaire soit réalisée dans les plus brefs délais. Or la première personne arrivée sur les lieux de l’incident n’est pas nécessairement formée aux gestes de premiers secours. En Belgique, le protocole ALERT assiste le témoin qui a téléphoné au 112 dans la réalisation des gestes de réanimation cardio-pulmonaire (RCP), qu’il soit formé ou non. Ce nouveau rôle conféré au témoin induit une charge psychologique.
L’objectif de cette étude était d’analyser cet impact psychologique. Nous avons étudié l’influence sur cette charge psychologique des facteurs de protections comme l’auto-efficacité perçue, les stratégies de coping centrées sur le problème et la recherche de soutien social, la résilience et le soutien social perçu. Nous avons analysé la stratégie de coping centrée sur les émotions en tant que facteur de risque. Secondairement, nous avons étudié si le fait d’être un témoin actif ou d’avoir accepté de réaliser la réanimation cardio-pulmonaire avait une influence sur l’impact psychologique.
Nos résultats sont les suivants. Nous avons observé qu’être témoin d’un ACREH induit une charge psychologique, 10-30 jours, 2-3 mois et 6-8 mois après l’évènement. Les sujets qui ont accepté de réaliser la RCP présentent moins de détresse psychologique que ceux qui ont refusé de la pratiquer. Les sujets qui ont réalisé la RCP sont plus nombreux que les "Non-Acteurs" à ne pas présenter de symptômes dépressifs 2-3 mois après l’évènement. Les stratégies de coping centrées sur le problème et sur la recherche de soutien social sont un facteur de protection pour les symptômes de stress aigu, les symptômes dépressifs et les symptômes de stress post-traumatique. La stratégie de coping centrée sur les émotions est un facteur de risque pour les symptômes de stress aigu, les symptômes anxiodépressifs et les symptômes de stress post-traumatique. Le soutien social perçu est un facteur de protection pour les symptômes de stress post-traumatique. L’auto-efficacité perçue est un facteur de protection pour les symptômes anxiodépressifs, les symptômes de stress aigu et le niveau de préoccupations. Notre étude n’a pas permis de mettre en évidence l’effet de la résilience.
Par ailleurs, notre étude a mis en évidence une fenêtre temporelle pendant laquelle il serait opportun de soutenir le témoin de l’ACREH. Enfin, notre étude soulève la question du suivi des témoins d’un ACREH.
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