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Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education
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Les violations de routine et situationnelles dans les milieux à haut risque : étude qualitative sur les processus psychologiques sous-jacents

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Leclercq, Céline ULiège
Promoteur(s) : Hansez, Isabelle ULiège
Date de soutenance : 3-sep-2018/11-sep-2018 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/5706
Détails
Titre : Les violations de routine et situationnelles dans les milieux à haut risque : étude qualitative sur les processus psychologiques sous-jacents
Titre traduit : [en] Routine and situational violations in high risk organizational environments: qualitative study on the underlying psychological processes
Auteur : Leclercq, Céline ULiège
Date de soutenance  : 3-sep-2018/11-sep-2018
Promoteur(s) : Hansez, Isabelle ULiège
Membre(s) du jury : Colson, Vincent ULiège
Deru, Eric 
Langue : Français
Nombre de pages : 110
Mots-clés : [fr] Violations de routine
[fr] Violations situationnelles
[fr] Sécurité
[fr] Comportements de sécurité
Discipline(s) : Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie sociale, industrielle & organisationnelle
Centre(s) de recherche : Unité de Valorisation des ressources humaines
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie sociale, du travail et des organisations
Faculté : Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education

Résumé

[fr] L’objectif de ce mémoire est de comprendre l’articulation du modèle JD-R dans le
domaine de la sécurité au sein de l’entreprise Prayon. Nous désirions mettre en évidence l’impact des processus psychologiques liés aux conditions de travail et de ceux liés plus spécifiquement à la sécurité sur les comportements de sécurité et les violations. Basée sur
une approche qualitative, cette étude est composée d’un entretien semi-structuré qui nous a
permis de formuler quatre hypothèses sur l’impact des conditions de travail et de la
participation liée à la sécurité, sur les violations de routine et situationnelles, ainsi que sur
l’impact de la perception de l’implication du management envers la sécurité sur la
participation liée à la sécurité et sur la définition par les travailleurs des comportements de
citoyenneté comme faisant partie de leur rôle. Les résultats de cette étude ont permis de
constater que la perception des conditions de travail semble influencer les violations de
routine et situationnelles. Il apparait que les violations situationnelles proviennent davantage de facteurs organisationnels dans un contexte particulier, tandis que les violations de routine
reflètent des raccourcis psychiques et/ou physiques volontaires dont l’objectif est de réaliser
un effort moindre pour obtenir un certain résultat. Notre deuxième hypothèse a pour objectif
de démontrer que les activités discrétionnaires de sécurité ont un impact sur les deux types
de violations. Il apparait que les travailleurs s’impliquent dans une grande variété d’activités
discrétionnaires au sein de l’entreprise. Toutefois, nous n’avons pas suffisamment de
preuves pour vérifier si un effet de la participation à des comportements de citoyenneté volontaires a un impact sur les violations de routine. Ce résultat peut être expliqué par les
choix des participants en ce qui concerne les situations rapportées ou encore par la taille de
l’échantillon. Cependant, il semble que la participation liée à la sécurité soit associée aux
violations situationnelles uniquement. Même en sachant que c’est plus que ce qu’on leur
demande de faire, les travailleurs tendent à s’engager dans des comportements volontaires
de sécurité quand ils se retrouvent confrontés à des contraintes organisationnelles, alors que ce n’est pas le cas lorsqu’ils doivent faire face à une perte d’énergie. Dès lors, la participation
liée à la sécurité ne serait pas reliée aux processus mentaux. Les travailleurs vont s’engager
dans des comportements de sécurité via le processus motivationnel, c’est-à-dire lorsqu’ils
perçoivent qu’ils ont les ressources nécessaires pour faire face aux contraintes de leur
environnement. Par ailleurs, si le climat de sécurité est perçu comme positif au travers de
l’implication du management envers la sécurité, les travailleurs s’impliquent davantage dans
des activités discrétionnaires afin de répondre au traitement reçu par l’organisation. Du point de vue des processus instrumentaux, ils s’engagent dans des comportements volontaires de sécurité en fonction des récompenses qu’ils peuvent en tirer. Dès lors, plus les travailleurs
perçoivent que le management se soucie de leur sécurité, plus ils vont s’engager dans des
comportements de sécurité qui ne sont pas forcément attendus par la hiérarchie. Par ailleurs, il semble que les travailleurs considérant que la hiérarchie s’implique fortement envers leur
sécurité définissent ces comportements volontaires liés à la sécurité comme faisant partie de leur rôle.


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Annexe(s)

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Auteur

  • Leclercq, Céline ULiège Université de Liège > Master sc. psycho., à fin.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

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