Quelles différences dans les pratiques d'exemplification des enseignants de la Faculté des Sciences Sociales de l'ULiège : La variable du genre et de l'expertise

Abstract

A travers les années, les recherches se sont intéressées à l’éducation. Depuis quelques dizaines d’années désormais, les chercheurs s’intéressent à l’enseignement universitaire (De Ketele, 2010). Les études s’intensifient mais certains domaines restent encore inexplorés. Le sujet lié aux pratiques d’exemplification en est l’une d’entre elles. Bien que grandissant, l’intérêt porté sur cette thématique en reste cloisonné à un côté de la barrière : celui des étudiants. Il s’avérerait que les exemples provoquent des impacts positifs dans l’apprentissage des étudiants (Denhière & Tichard, 1990 ; Van Lehn, 1996 ; Faulx & Danse, 2015). Mais lesquels maximisent l’effet produit ? Quels en sont ses caractéristiques ? Quels sont les croyances des enseignants qui les motivent à utiliser tel ou tel exemple ? Ce mémoire se veut être une réponse à ces questions en se positionnant du côté des émetteurs et non plus des receveurs. Pour se faire, notre étude a relié des données quantitatives et qualitatives. Les premières ont été utilisées pour connaitre l’impact de la variable du genre et l’impact de l’expertise professorale sur l’utilisation des caractéristiques de l’exemple selon la base du modèle emprunté à Fossion et Faulx (2016). Les secondes ont été utilisées dans le but de nuancer et d’augmenter la compréhension des phénomènes observés. Notre recherche a démontré que certaines caractéristiques étaient influencées par lesdites variables. De plus, nous avons également pu définir des similitudes et des différences avec des recherches existantes sur le sujet. Nous avons également pu mettre en avant quelques apports nouveaux. En résumé, son objectif principal était de réaliser un état des lieux (le plus complet possible) des différentes pratiques exemplificatrices de la Faculté des Sciences Sociales de l’Université de Liège.