Comment les enfants HP vivent-ils les particularités de leur haut potentiel dans le cadre de notre enseignement primaire en FWB ? La parole est donnée à une douzaine d'entre eux
Dupain, Michele
Promotor(s) : Baye, Ariane
Date of defense : 19-Jun-2019/25-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/6386
Details
Title : | Comment les enfants HP vivent-ils les particularités de leur haut potentiel dans le cadre de notre enseignement primaire en FWB ? La parole est donnée à une douzaine d'entre eux |
Author : | Dupain, Michele |
Date of defense : | 19-Jun-2019/25-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Baye, Ariane |
Committee's member(s) : | Stievenart, Marie
Housen, Marie |
Language : | French |
Number of pages : | 100 |
Keywords : | [fr] Haut potentiel |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction |
Target public : | Professionals of domain |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en enseignement |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Le haut potentiel est une problématique à la mode dans notre société, voire un sujet qui fascine bon nombre de nos contemporains. Cependant, c’est pour de toutes autres raisons que nous nous y intéressons, de longue date, et que nous avons voulu en faire l’objet de cette question de recherche. En effet, paradoxalement, les conséquences possibles d'une grande facilité d'apprentissage sont considérables, à court et long terme, pour ces enfants.
Le choix méthodologique posé est de questionner directement des enfants, notamment via leurs propres spécificités de HP. Ainsi, chaque enfant sera écouté dans un entretien qualitatif semi-dirigé, centré sur un questionnaire ciblant des spécificités du haut potentiel, tout en permettant une libre expression. Et cela pour qu’ils nous parlent d’eux-mêmes, de leur perception quant à leur vie scolaire, au sein de notre système d’enseignement en FWB, dans l’idée qu’ils sont sans doute très bien placés pour le faire de manière qualitative.
Dans cette démarche, nous avons d’abord cherché à en savoir un peu plus sur leurs centres d’intérêts particuliers, privés, de façon à mieux les cerner dans leurs caractéristiques personnelles d’EHP, de façon à tenter de repérer certains de ces signes d’appel potentiels dont parle la littérature scientifique, et qui, selon cette littérature, constituent autant de sources de distanciation possibles par rapport aux pairs et aux enseignants, que ce soit dans le domaine relationnel ou dans l’axe cognitif de l’apprentissage.
En effet, nous souhaitions savoir comment les EHP interviewés se sentent à l’école, connaître leur perception scolaire globale, et, en parallèle, découvrir ce que l’école représente pour eux, la fonction scolaire qu’ils privilégient.
Dans un troisième temps, nous voulions d’une part regarder comment ces enfants travaillent et étudient à l’école, dans l’idée de savoir si, de leur point de vue, l’école nourrit suffisamment leurs capacités cognitives. Et, d’autre part, nous souhaitions savoir quelles relations ils estiment entretenir avec leurs pairs et leur enseignant.
Enfin, nous voulions replacer brièvement ces perceptions à court terme dans la perspective à long terme du modèle développemental du haut potentiel, proposé notamment par Heller.
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