Prise en charge de la mémoire à court terme verbale. Déficits du mécanisme de contrôle inhibiteur sémantique. Etude de deux cas
Wannenmacher, Ania
Promoteur(s) : Majerus, Steve
Date de soutenance : 5-sep-2013 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/638
Détails
Titre : | [fr] Prise en charge de la mémoire à court terme verbale. Déficits du mécanisme de contrôle inhibiteur sémantique. Etude de deux cas |
Auteur : | Wannenmacher, Ania |
Date de soutenance : | 5-sep-2013 |
Promoteur(s) : | Majerus, Steve |
Membre(s) du jury : | Collette, Fabienne
Wiot, Nathalie |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 96 |
Mots-clé(s) Rameau : | Mémooire à court terme Troubles de la mémoire Troubles de la cognition |
Discipline(s) : | Sciences sociales & comportementales, psychologie > Psychologie cognitive & théorique Sciences sociales & comportementales, psychologie > Traitement & psychologie clinique |
Commentaire : | 4 annexes |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux |
Faculté : | Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Résumé
[fr] Alors que les déficits en mémoire à court terme (MCT) verbale ont longtemps été interprétés en termes d’effacement trop rapide des traces phonologiques ou sémantiques (Martin, N. & Saffran, 1996 ; Martin, R.C. & Lesch, 1996 ; Martin, R.C. et al., 1994), une nouvelle hypothèse explicative de ces déficits a vu le jour : celle de l’inhibition (Martin, R.C. et Lesch, 1996). Plus tard, d’autres auteurs ont postulé qu’un faible contrôle inhibiteur empêcherait la suppression des informations non pertinentes et prédisposerait le sujet à l’interférence proactive (Barde et al., 2010 ; Hamilton & Martin, R.C., 2005, 2007). Dans ce contexte, nous nous sommes penchés sur la question de la rééducation du mécanisme de contrôle inhibiteur sémantique. Le concept d’inhibition est encore récent et les recherches portant sur ce domaine se limitent aujourd’hui aux aspects théoriques et évaluatifs. La plupart des prises en charge de la MCT verbale se centrent sur le maintien des traces phonologiques ou sur certains aspects exécutifs de la mémoire de travail. Dans la continuité du travail de Carnol, J. (2010), nous avons créé un matériel de rééducation basé sur l’interférence. Le principe général de la thérapie est d’entrainer le sujet à inhiber une information non pertinente (item distracteur) pour produire un item cible selon le paradigme de Stroop. Nous avons expérimenté cette thérapie auprès de deux sujets, BM et OA, présentant un déficit de la MCT sémantique. Les résultats de notre étude montrent une amélioration aux tâches de la MCT sémantique et aux mesures d’inhibition verbale, ainsi qu’une réduction de la sensibilité à l’interférence proactive chez notre patiente BM. Chez OA, les mesures de la MCT phonologique et sémantique se sont pour la plupart normalisées. Par ailleurs, nous avons mis en évidence une meilleure efficience de l’entrainement sémantique comparativement à l’entrainement phonologique. La procédure semble également mieux fonctionner pour un matériel non familier.
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