Travail Complémentaire : Comment les acteurs perçoivent-ils leur rôle au sein d'un projet Techno-Pédagogique innovant ?
Rovny, Thomas
Promotor(s) : Denis, Brigitte
Date of defense : 19-Jun-2019/25-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/6584
Details
Title : | Travail Complémentaire : Comment les acteurs perçoivent-ils leur rôle au sein d'un projet Techno-Pédagogique innovant ? |
Author : | Rovny, Thomas |
Date of defense : | 19-Jun-2019/25-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Denis, Brigitte |
Committee's member(s) : | Verpoorten, Dominique
Bradefer, Gery |
Language : | French |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en formation des adultes |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Ce travail présente deux théories : La Sociologie de la Traduction et la Pensée Informatique et Algorithmique. Ces deux théories se retrouvent dans un projet innovant appelé PIA (Pensée Informatique et Algorithmique). Ce projet a pour objectif d’intégrer l’utilisation du numérique dans l’enseignement fondamental et de développer la Pensée Informatique et Algorithmique chez les enfants de 3 à 12 ans. Afin d’atteindre ces objectifs, l’équipe du projet menée par le CRIFA De l’ULiège à implémenté un robot appelé THYMIO II. Des scénarios pédagogiques ont d’ailleurs été créé afin d’exploiter THYMIO II. Le projet a été testé dans deux écoles fondamentales en province de Liège (Ecole Saint François de Couthuin et l’Ecole Communale de Marchin).
Afin de comprendre le processus d’innovation qui s’opère dans ce projet, la Sociologie de la Traduction apporte un regard sur la création d’un « réseau » d’acteurs, plus communément appelé « actants » qui tentent de mettre en place un projet innovant et d’atteindre un objectif commun. Cette théorie appelée ANT (Actor-Network-Theory) ou SAR (Théorie de l’Acteur-Réseau) a été développée par les chercheurs Bruno Latour, Michel Callon et Madeleine Akrich du Centre de sociologie de l’innovation de l’École des mines de Paris au début des années 1980. Cette notion d’ « acteur-réseau » désigne à la fois un réseau hétérogène d’intérêts alignés entre eux (…) en faisant la distinction entre le concept d’« acteur » (…) dont il traduit dans son propre langage d’« actant », désignant à la fois les humains et les non-humains d’un même réseau » (Mahil & Tremblay, 2015, p.235).
Pour conclure, ce travail présente un approfondissement de ces deux théories en lien avec le projet PIA et met en avant les quatre étapes de la traduction que sont la problématique, l’intéressement, l’enrôlement et la mobilisation. Ces différentes étapes ont permis de mettre en avant l’importance de la « traduction » à l’ensemble des actants humains du projet. La Sociologie de la traduction « permet d’intégrer les contraintes liées aux organisations pluralistes (…) lorsque les individus aux valeurs et aux intérêts divergents doivent coopérer autour d’une problématique commune » (Boiteau, 2016, p.34).
File(s)
Document(s)
Description:
Size: 1.46 MB
Format: Adobe PDF
Cite this master thesis
The University of Liège does not guarantee the scientific quality of these students' works or the accuracy of all the information they contain.