La perception des risques naturels et du changement climatique dans les hautes terres de l'Ouest Cameroun (Cas de Fonakeukeu)
Marcoty, Pauline
Promotor(s) : Schmitz, Serge
Date of defense : 28-Jan-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/6884
Details
Title : | La perception des risques naturels et du changement climatique dans les hautes terres de l'Ouest Cameroun (Cas de Fonakeukeu) |
Author : | Marcoty, Pauline |
Date of defense : | 28-Jan-2019 |
Advisor(s) : | Schmitz, Serge |
Committee's member(s) : | Bruckmann, Laurent
Tychon, Bernard |
Language : | French |
Number of pages : | 93 |
Keywords : | [fr] Changement climatique, risque naturels, perception, adaptation, Ouest Cameroun |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Anthropology Life sciences > Agriculture & agronomy |
Research unit : | UR SPHERES |
Name of the research project : | Personaz |
Target public : | Researchers Student General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master de spécialisation en sciences et gestion de l'environnement dans les pays en développement |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] Cette étude traite de la perception du changement climatique et des risques naturels dans la province de l’Ouest-Cameroun et plus particulièrement dans le village de Fonakeukeu dans le contexte des chefferies Bamiléké. Des enquêtes et entretiens ont été réalisés dans le but de voir quelle est la perception des populations locales – dont l'activité principale est l'agriculture – par rapport aux changements que subit leur environnement.. C’est principalement sur les femmes que se centre cette étude étant donné leur rôle prédominant dans l’agriculture de subsistance et leur dépendance aux ressources naturelles. On remarque une certaine unanimité autour de la question des pluies, perçues comme en augmentation. Les conséquences sur les cultures sont nombreuses. Les conditions agricoles se dégradent ; une grande proportion de la population féminine a remarqué la forte dégradation des sols, l'attribuant principalement aux pluies et à la surexploitation des terres. Les vents violents sont aussi un sujet récurrent contrairement aux glissements de terrain pour lesquels les avis sont mitigés. On remarque une difficulté à se projeter dans le futur, qui pourrait avoir un impact sur l’adaptation. Le manque de moyens est aussi un frein à l’adoption de techniques d’adaptation principalement centrées sur l’utilisation d’engrais chimiques et biologiques.
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