Prévention de la diarrhée colibacillaire du porcelet sevré sans antibiotique ni oxyde de zinc
Renault, Mélanie
Promotor(s) : Laitat, Martine
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7076
Details
Title : | Prévention de la diarrhée colibacillaire du porcelet sevré sans antibiotique ni oxyde de zinc |
Author : | Renault, Mélanie |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Laitat, Martine |
Committee's member(s) : | Rollin, Frederic
Guyot, Hugues Touati, Kamal Sartelet, Arnaud Bossaert, Philippe |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Peu après le sevrage, suite au stress et aux divers changements, les porcelets peuvent souffrir
de diarrhée associée à E. coli (principalement la souche entérotoxinogène ETEC). On observe
une diarrhée aqueuse, de la déshydratation, une perte de poids et une hétérogénéité des lots de
porcelets. Cette diarrhée peut aussi conduire à des mortalités.
Actuellement, les porcelets sont traités avec des antibiotiques dont principalement la colistine
et/ou avec de l’oxyde de zinc. Cependant, les bactéries développent des résistances à la
colistine et celle-ci est devenue un antibiotique d’importance critique. Pour ce qui est de
l’oxyde de zinc, il sera retiré du marché au plus tard en 2022.
Plusieurs alternatives à ces deux traitements existent. Tout d’abord, on peut modifier certaines
pratiques d’élevage. L’âge des porcelets au moment du sevrage est une première piste de
réflexion. On peut également modifier les conditions d’hébergement, ou agir sur la flore de
l’environnement, par exemple en appliquant un complexe bactérien sur les parois des loges.
On peut aussi sélectionner des porcs résistants à certaines souches d’E. coli (ETEC).
Certaines alternatives agissent directement sur l’immunité comme la vaccination,
l’administration d’immunoglobulines, de jaunes d’œufs spécifiques, de plasma séché ou de
lactoferrine. Il est également possible de modifier la ration alimentaire en y ajoutant des
acides gras à chaines moyennes, des acides gras organiques, des prébiotiques, des
probiotiques, des bactériophages, des extraits de plantes ou des minéraux argileux.
Pour ces différentes alternatives, des études ont montré une possible diminution du nombre
de cas de diarrhée, de la charge d’excrétion fécale du pathogène, une amélioration du gain
quotidien moyen, de l’efficacité alimentaire et/ou de la morphologie de la muqueuse
intestinale,… Idéalement, une combinaison de différentes alternatives devrait être mise en
place pour profiter de leurs bénéfices respectifs
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