Contribution à l'étude des hernies inguinales chez le bovin
Piron, Maud
Promotor(s) :
Sartelet, Arnaud
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7138
Details
Title : | Contribution à l'étude des hernies inguinales chez le bovin |
Author : | Piron, Maud ![]() |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Sartelet, Arnaud ![]() |
Committee's member(s) : | Rollin, Frederic ![]() Guyot, Hugues ![]() Touati, Kamal ![]() Laitat, Martine ![]() Bossaert, Philippe ![]() |
Language : | French |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La hernie inguinale peur entreprendre différents organes suivant l’espèce. Chez le canin, il s’agit le plus fréquemment de graisse ou omentum s’introduisant dans le canal inguinal. Quant au bovin, on retrouvera essentiellement de l’intestin grêle.
L’héritabilité est suspectée chez le chien sans toutefois être prouvée. Une prédisposition raciale semblerait être établie. Chez le bovin, par contre, le caractère héréditaire ne serait nullement influent.
La majorité des cas présente une masse dans la région inguinale ou scrotale. Cette pathologie n’affecte pas toujours l’état général de l’animal. Parfois, il peut montrer des signes de coliques (particulièrement le taureau).
Un examen échographique, une analyse sanguine, un fouiller rectal (chez le bovin) affineront le diagnostic. Une radiographie se montrera plus adaptée pour l’espèce canine.
Un traitement chirurgical, adapté selon l’espèce, sera systématiquement recommandé. Même si certaines hernies sont réductibles sans chirurgie, il faut suturer un des deux anneaux inguinaux (superficiel ou profond). Ceci évitera tous risques de récidive.
Une étude rétrospective est réalisée en seconde partie. Elle concerne neuf bovins admis pour hernie inguinale à la Clinique Vétérinaire Universitaire (CVU) de Liège. Tous sont atteints du coté gauche. La majorité est de race Blanc-Bleu-Belge. Tous les animaux sont destinés à l’engraissement ou à la reproduction. Leur âge varie de six mois à trois ans et demi.
Dans la plupart des cas la hernie inguinale est suspectée avant l’arrivée en clinique. Deux présentent uniquement des coliques, les sept autres un gonflement accompagné ou non de coliques. L’état général est variable.
Par la suite, on approfondit l’examen du système digestif et on procède à une inspection de la zone testiculaire. Des examens complémentaires (analyse sanguine, échographie, fouiller rectal) viennent peaufiner le diagnostic.
Le premier choix quant à l’acte chirurgical est une laparotomie par le flanc gauche. Si la réduction s’avère impossible par cette voie, on procèdera à une ouverture inguinale gauche. Dans la moitié des cas, une entérectomie se montre nécessaire.
Le traitement postopératoire consiste à l’admission d’antibiotiques et d’anti-inflammatoires.
On déplore 50% de mortalité.
Les taureaux de saillie, vivant, ont repris, sans complication, leur rôle de reproducteur.
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