Les herpèsvirus endothéliotropes des éléphants et la maladie hémorragique aiguë chez l'éléphant d'Asie (Elephas maximus)
Weissenberger, Jeanne
Promotor(s) : Linden, Annick
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7231
Details
Title : | Les herpèsvirus endothéliotropes des éléphants et la maladie hémorragique aiguë chez l'éléphant d'Asie (Elephas maximus) |
Translated title : | [en] Elephant endotheliotropic herpesviruses and acute hemorrhagic disease in Asian elephants (Elephas maximus) |
Author : | Weissenberger, Jeanne |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Linden, Annick |
Committee's member(s) : | Humblet, Marie-France
Thiry, Etienne Lempereur, Laetitia |
Language : | French |
Keywords : | [fr] Elephas maximus [fr] EEHV [fr] Herpèsvirus endothéliotropes des éléphants [fr] maladie hémorragique |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] Les herpèsvirus endothéliotropes des éléphants (EEHV) provoquent une maladie hémorragique aiguë hautement létale chez l’éléphant d’Asie (Elephas maximus) en captivité mais aussi chez les animaux sauvages. Trois types d’EEHV ont été identifiés chez l’éléphant d’Asie et quatre autres chez l’éléphant d’Afrique (Loxodonta africana). Classés parmi les Betaherpesvirinae, les analyses phylogéniques plaident pour la création d’une nouvelle sous-famille, les Deltaherpesvirinae. Rare chez l’éléphant d’Afrique, la maladie hémorragique aiguë est une préoccupation majeure chez son congénère asiatique et elle est considérée comme une menace pour l’espèce. La prévalence et la mortalité chez les animaux sauvages restent inconnues mais la maladie touche jusqu’à 25% des jeunes individus en captivité avec une évolution rapide et fatale dans 80% des cas. Les symptômes sont variés et non spécifiques. L’hémogramme montre une monocytopénie et une thrombocytopénie. L’autopsie révèle des hémorragies massives et généralisées. Le diagnostic requiert le recours à la PCR. La transmission virale et la pathogénie restent méconnues. Hébergé sous forme latente chez de nombreux adultes, le virus est excrété de manière sporadique, notamment via les sécrétions nasales. Le développement de la maladie pourrait être lié à une déficience de la réponse immunitaire. La virémie peut être détectable plusieurs jours avant les symptômes. Fortement distribué dans les cellules endothéliales, le virus est retrouvé dans tous les organes internes. La sévérité de la maladie est corrélée à la charge virale sanguine. Le traitement repose en priorité sur la fluidothérapie et l’administration de plasma et d’antiviraux. Les analgésiques, antibiotiques et anti-inflammatoires sont aussi conseillés. En l’absence de vaccin, un contrôle sanguin régulier chez les animaux à risque permet la détection précoce d’une virémie et un traitement immédiat. Vu la gravité de cette maladie et les nombreuses inconnues qui persistent, il est important de renforcer la recherche et la collaboration entre spécialistes.
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