La résistance des équidés à la formation des barotraumatismes lors de la ventilation par pression positive intermittente : mythe ou réalité ?
Bourdon, Caroline
Promotor(s) : Sandersen, Charlotte
Date of defense : 27-Jun-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7244
Details
Title : | La résistance des équidés à la formation des barotraumatismes lors de la ventilation par pression positive intermittente : mythe ou réalité ? |
Translated title : | [en] The barotrauma equines’ resistance during intermittent positive-pressure ventilation: myth or reality? |
Author : | Bourdon, Caroline |
Date of defense : | 27-Jun-2019 |
Advisor(s) : | Sandersen, Charlotte |
Committee's member(s) : | Fraipont, Audrey
Ponthier, Jerome Serteyn, Didier Salciccia, Alexandra |
Language : | French |
Number of pages : | 24 |
Keywords : | [fr] IPPV [fr] Equidés [fr] Ventilation |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La ventilation par pression positive inspiratoire (IPPV) est une technique couramment utilisée lors d'anesthésie générale en médecine vétérinaire. Elle consiste à insuffler de l'air dans les poumons de l’animal afin de maintenir les échanges gazeux de la barrière alvéole-capillaire. Les équidés sont une des rares espèces dans laquelle de fortes pressions inspiratoires sont couramment utilisées. Au contraire lors de son utilisation chez les carnivores domestiques, de faibles pressions inspiratoires sont appliquées par crainte de formation de barotraumatismes. Ainsi d'anciennes hypothèses tendaient à dire que les chevaux auraient des particularités physiologiques, anatomiques ou encore biochimiques, qui leur conféreraient une résistance quant à la formation de barotraumatismes. À force de recherches et d'expérimentations, il a été montré que les lésions observées chez les animaux de compagnie seraient plus souvent associées à une augmentation du volume tidal que celle de la pression inspiratoire. Il serait alors plus judicieux de parler de volotraumatismes que des barotraumatismes. Enfin, les chevaux posséderaient donc des mécanismes de résistance aux volotraumatismes, notamment par leur faible compliance thoracique.
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