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Etude de faisabilité portant sur l'évaluation de la capacité d'autorégulation des patients en demande de soins non planifiés via une nouvelle application interactive, ODISSEE

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François, Sophie ULiège
Promoteur(s) : BRASSEUR, Edmond ULiège ; PETERS, Michaël ULiège
Date de soutenance : 6-sep-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/7315
Détails
Titre : Etude de faisabilité portant sur l'évaluation de la capacité d'autorégulation des patients en demande de soins non planifiés via une nouvelle application interactive, ODISSEE
Auteur : François, Sophie ULiège
Date de soutenance  : 6-sep-2019
Promoteur(s) : BRASSEUR, Edmond ULiège
PETERS, Michaël ULiège
Membre(s) du jury : Belche, Jean Luc ULiège
TUBES, Rebecca ULiège
BARTHELEMY, Nicole ULiège
Langue : Français
Mots-clés : [fr] La cybersanté, les applications, l’autotriage, les algorithmes, les services d'urgence et les soins primaires.
Discipline(s) : Sciences de la santé humaine > Santé publique, services médicaux & soins de santé
Intitulé du projet de recherche : ODISSEE
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Autre
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en sciences de la santé publique, à finalité spécialisée patient critique
Faculté : Mémoires de la Faculté de Médecine

Résumé

[fr] Introduction : L’une des problématiques actuelles qui se fait ressentir concerne la pénurie des médecins généralistes. Diverses solutions sont mises en place pour tenter de palier à ce manque. Des systèmes de triage téléphonique en dehors des heures ouvrables sont mis en place, dont l’outil SALOMON (Système Algorithmique Liégeois d’Orientation pour la Médecine Omnipraticienne Nocturne). Une autre problématique, mais touchant la médecine de seconde ligne cette fois, est bien présente elle aussi : la surpopulation aux urgences. Il s’agit d’un problème de santé publique multifactoriel, influencé par des facteurs préhospitaliers, hospitaliers, sociaux et communautaires. Mais force est de constater que nombreuses sont les consultations qui relèvent d’affections mineures et qui pourraient donc être prises en charge par la médecine de première ligne. Ces situations sont en partie responsables du problème de surpeuplement aux urgences. En effet, celles-ci se retrouvent souvent être l’alternative au médecin généraliste. A l’heure actuelle, le malade choisit le lieu où il voudra être pris en charge. Or, il devrait être plus conscientisé à contacter son généraliste comme premier recours en cas de non-urgence. Internet devenant l’une des principales sources d’information sur la santé, une application fiable pourrait alors permettre à la population de prendre les bonnes décisions en matière de soins de santé.
Nous avons créé une application, appelée ODISSEE (Outil Décisionnel et Informatif des Structures de Soins Efficientes et Existantes) qui permet aux patients de s’autoréguler. Nous souhaitions savoir si celle-ci, en tant que telle, était applicable ou non et si elle pouvait orienter les patients (ou les accompagnants) vers la structure de soins adaptée, à savoir la médecine générale ou les services d’urgence. Une étude de qualité et de satisfaction a également été réalisée à la suite de la création de l’application.
Méthode : L’application ODISSEE est une application qui permet aux patients ou aux accompagnants de s’autoréguler afin de savoir où se rendre en fonction du type de plainte (urgences ou médecine générale). Cette nouvelle application est basée sur l’outil SALOMON qui comporte 53 algorithmes, chacun d’eux étant vulgarisé et adapté sous forme de question binaire (oui/non), repris au travers de 18 icônes. L’étude compte 417 participants ayant testé l’application ODISSEE à l’aide d’une tablette. Aucun contact médical ne devait être effectué au préalable pour pouvoir participer. Une infirmière SIAMU réalisait le tri des patients interrogés à l’aide de l’outil SALOMON et la réponse obtenue par celle-ci était ensuite comparée à celle obtenue par le participant avec l’application ODISSEE.
Résultats : Sur les 417 participants à l’étude, plus de 11 % n’ont pas obtenu d’orientation (orientation END), 75 % ont obtenu une orientation correcte (urgences ou médecine générale) et parmi les orientations incorrectes, près de 5 % ont obtenu un sous-triage et plus de 8 % un sur-triage. D’après le questionnaire de qualité et de satisfaction, plus de 80 % affirment qu’ils utiliseraient l’application si elle venait à voir le jour et plus de 86 % respecteraient l’orientation obtenue. En son état, l’application obtient une sensibilité à 93 % et une spécificité moindre à 60 %.
Conclusion : L’application en tant que telle n’est pas applicable dans l’immédiat, des corrections et des ajouts doivent être apportés pour améliorer son efficacité. Parmi ceux-ci, les orientations END doivent tendre à disparaitre en ajoutant des boucles de rétrocontrôle. Pour les cas où aucune boucle n’est réalisable, l’orientation proposée en MT doit être revue et transformée en MAPH.


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Auteur

  • François, Sophie ULiège Université de Liège > Master sc. santé publ., à finalité

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