Impact de la mise en place des parcelles ou des bandes aménagées dans la matrice agricole sur le choix du territoire chez le bruant proyer (Emberiza calandra)
Cornier, Benjamin
Promoteur(s) :
Sérusiaux, Emmanuël
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Laudelout, Arnaud
Date de soutenance : 6-sep-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/7435
Détails
Titre : | Impact de la mise en place des parcelles ou des bandes aménagées dans la matrice agricole sur le choix du territoire chez le bruant proyer (Emberiza calandra) |
Auteur : | Cornier, Benjamin ![]() |
Date de soutenance : | 6-sep-2019 |
Promoteur(s) : | Sérusiaux, Emmanuël ![]() Laudelout, Arnaud |
Membre(s) du jury : | Paquet, Jean-Yves
Vanderpoorten, Alain ![]() Pigneur, Lise-Marie |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 51 |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie |
Public cible : | Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en biologie des organismes et écologie, à finalité spécialisée en biologie de la conservation : biodiversité et gestion |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Depuis plusieurs décennies, la population de bruant proyer de Wallonie a connu un déclin spectaculaire et a engendré une concentration des individus dans quelques noyaux situés au Nord du Sillon Sambre et Meuse. Les raisons de ce déclin sont multiples, mais la mécanisation et l’intensification de nos pratiques agricoles sont les causes principalement reconnues. Il existe cependant quelques mesures dont la mise en place devrait être bénéfique à cette population pour enrayer sa disparition. C’est le cas des parcelles et bandes aménagées (MAEC) ainsi que les mesures compensatoires. Pour les besoins de l’étude, ces deux MAEC ont été remodelées en fonction de leur rôle potentiel durant la mauvaise et la bonne saison, ce qui a conduit au nombre de 5 les mesures qui ont été incluses dans l’analyse : les couverts herbeux et nourriciers, les bandes de hautes herbes pérennes, les bandes de ressui et les mesures compensatoires. Le bruant proyer mâle, qui est le premier à revenir sur les sites de reproduction, conditionne en partie le succès reproducteur de l’espèce. Cette étude cherche donc à savoir si le choix du territoire du mâle est effectué en faveur d’une de 5 mesures citées plus haut. Pour tenter de répondre à cette question, 93 quadrats de 500m x 500m ont été visités en Liège et Jodoigne du 14 mai et le 16 juin, en émettant l’hypothèse que leur superficie correspond au territoire de nourrissage de cette espèce. L’effet de variables explicatives en lien avec les cultures et les mesures en place dans les quadrats ont été testés sur les données d’abondance et de présence/absence du bruant proyer par l’intermédiaire d’un GLM et d’une approche basée sur le model averaging avec les poids d’Akaike. Les résultats de l’analyse permet de clarifier l’effet des bandes à couvert herbeux ainsi que des mesures compensatoires, puisque toutes les deux ont un effet positif significatif sur le choix du territoire du bruant proyer, que ce soit avec des données d’abondance ou de présence-absence. En revanche, l’analyse échoue dans l’identification de l’impact des bandes de hautes herbes pérennes, dont le coefficient est à la fois positif et négatif selon le type de données. Afin d’appliquer des mesures pertinentes en lien avec l’écologie du bruant proyer, les futures études devraient être dirigées vers l’utilisation de ces bandes par l’espèce, en se concentrant tout particulièrement sur la femelle.
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