Liens entre le traumatisme vicariant, le sexisme ambivalent et la perception de la violence conjugale chez les psychologues et les assistants sociaux
Stock, Justine
Promotor(s) : Blavier, Adelaïde
Date of defense : 2-Sep-2019/10-Sep-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/7913
Details
Title : | Liens entre le traumatisme vicariant, le sexisme ambivalent et la perception de la violence conjugale chez les psychologues et les assistants sociaux |
Author : | Stock, Justine |
Date of defense : | 2-Sep-2019/10-Sep-2019 |
Advisor(s) : | Blavier, Adelaïde |
Committee's member(s) : | Glowacz, Fabienne
Monville, Mireille |
Language : | French |
Number of pages : | 120 |
Keywords : | [fr] Violence conjugale [fr] Traumatisme vicariant [fr] Sexisme ambivalent [fr] Empathie [fr] Professionnels |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Treatment & clinical psychology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie clinique |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Objectif : L’objectif de cette recherche est d’explorer et de mieux comprendre les liens entre le traumatisme vicariant, le sexisme ambivalent et la perception de la violence conjugale chez les psychologues et les assistants sociaux en vue de contribuer à l’amélioration de leurs interventions et de leur formation professionnelle.
Méthodologie : Notre échantillon se compose de 75 participants âgés de 21 à 65 ans. Les données ont été récoltées à l’aide d’une enquête en ligne composée de quatre questionnaires et d’un questionnaire sociodémographique. Ces questionnaires mesurent la perception de la gravité de la violence conjugale via des scénarii de violence conjugale (André, 2013), le sexisme ambivalent via l’échelle de sexisme ambivalent (ESA ; Dardenne et al., 2006), le traumatisme vicariant via l’échelle de stress traumatique secondaire (STSS ; Bride et al., 2004) et l’empathie via le Questionnaire of Cognitive and Affective Empathy (QCAE ; Reniers et al., 2011).
Résultats et discussion : Le sexisme ambivalent, et plus particulièrement le sexisme hostile, diminue la perception de la gravité de la violence conjugale. À l’inverse, l’empathie affective augmente la perception de la gravité de la violence. Concernant chaque variable séparément, la violence psychologique est considérée comme moins grave que la violence physique et sexuelle, de même que la violence envers les hommes est considérée comme moins grave que la violence envers les femmes par nos participants. Au niveau du traumatisme vicariant, l’empathie affective explique une part de sa variance. D’autres résultats significatifs ont également été démontrés. Tous ces résultats feront bien évidemment l’objet d’une interprétation et d’une discussion.
Conclusion : Des analyses complémentaires sont nécessaires afin d’investiguer davantage certains aspects de notre recherche. Cette étude met en évidence la pertinence de travailler sur les biais entrant dans la perception de la gravité de la violence conjugale. En effet, les impacts de ces biais sur les interventions des professionnels ne sont pas encore clairs et mériteraient que l’on s’y penche davantage.
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