Analyse de la dynamique spatiotemporelle du paysage de la nouvelle aire protégée du lac Alaotra (2006-2018)
Ramarosonarivo, Malala
Promotor(s) : Tychon, Bernard
Date of defense : 4-Sep-2019/6-Sep-2019 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/8083
Details
Title : | Analyse de la dynamique spatiotemporelle du paysage de la nouvelle aire protégée du lac Alaotra (2006-2018) |
Author : | Ramarosonarivo, Malala |
Date of defense : | 4-Sep-2019/6-Sep-2019 |
Advisor(s) : | Tychon, Bernard |
Committee's member(s) : | Denis, Antoine
Hambuckers, Alain |
Language : | French |
Keywords : | [fr] Lac Alaotra, fragmentation, occupation du sol, télédétection, marais, landsat |
Discipline(s) : | Life sciences > Environmental sciences & ecology |
Target public : | General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master de spécialisation en sciences et gestion de l'environnement dans les pays en développement |
Faculty: | Master thesis of the Faculté des Sciences |
Abstract
[fr] Le lac Alaotra est le plus grand lac de Madagascar. Sa présence confère à la région une forte potentialité économique (grenier à riz de l’Ile et production de poissons d’eau douce) et écologique (site RAMSAR et nouvelle aire protégée) dont l’espèce phare est un lémurien (Hapalemur alaotrensis). Cependant, la zone est soumise à divers bouleversements. La présente étude propose d’analyser la dynamique du paysage de la zone entre 2006 et 2018 à travers l’évolution de l’occupation du sol et de la démographie. Pour cela, des images satellitaires Landsat TM et OLI datant de 2006 et 2018 ont été traitées, analysée et cartographiées sous les logiciels ENVI, ArcGIS, FRAGSTAT et Idrisi Selva. Les images classifiées ont montré que l’occupation du sol est dominée par les savanes herbeuses (31,33% et 29,57% du paysage) et les mosaïques de culture (25,90% et 34,92% du paysage). L’analyse de la matrice de transition et le calcul des indices de structures spatiales ont confirmé que durant les 12 années d’observation, la formation marécageuse (10,39% et 7,89% du paysage) qui constitue l’unique habitat du lémurien endémique Hapalemur alaotrensis a fait l’objet d’une dégradation et d’une fragmentation. Par ailleurs, une réduction d’environ 20 km2 de la superficie du lac a été observée. En effet, la dynamique de l’occupation du sol se manifeste essentiellement par la conversion des marais (3,29% du paysage), des parties de la savane herbeuse (8,5% du paysage) et des autres formations (3.6% du paysage) en mosaïque de culture entre 2006 et 2018. Cette modification de la configuration du paysage est due principalement aux activités anthropiques liées à l’agriculture. Afin de réduire cette croissante perte de surface des formations marécageuses, il serait nécessaire d’induire une nouvelle perception de l’environnement de la population locale. D’autre part, une restauration des zones dégradées permettraient d’atténuer les effets de cette fragmentation
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