Etude de la diversité éco-morphologique chez les surmulets (Perciformes, Mullidae)
Mittelheiser, Laurent
Promoteur(s) : Frederich, Bruno ; Lepoint, Gilles
Date de soutenance : 9-sep-2019 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/8214
Détails
Titre : | Etude de la diversité éco-morphologique chez les surmulets (Perciformes, Mullidae) |
Auteur : | Mittelheiser, Laurent |
Date de soutenance : | 9-sep-2019 |
Promoteur(s) : | Frederich, Bruno
Lepoint, Gilles |
Membre(s) du jury : | Sturaro, Nicolas
Parmentier, Eric Grégoire, Marilaure |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 37 |
Mots-clés : | [fr] Mullidae [fr] Morphometrie [fr] Isotopes stables [fr] Ecomorphologie |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences aquatiques & océanologie |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master en océanographie, à finalité approfondie |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Diversité écomorphologique chez les surmulets (Perciformes, Mullidae).
Les surmulets (Mullidae) sont distribués dans les zones marines tempérées, subtropicales et tropicales. Cibles importantes de l’industrie de la pêche, cette famille regroupe 88 espèces. La majorité de ces espèces vivent sur des substrats sableux ou proche de récifs coraliens entre 5 et 200m. Les espèces sympatriques de surmulets se répartissent parfois leur environnement selon la profondeur ou le type de substrat. Bien que les surmulets soient généralement considérés comme des carnivores benthiques, aucune étude écomorphologique n’a testé l’hypothèse d’une ségrégation des espèces selon des paramètres trophiques. L’objectif principal de cette étude est de (1) caractériser les niches isotopiques de 6 espèces de surmulets du Grand Récif de Toliara (Madagascar), (2) de comprendre la répartition des ressources et (3) de révéler le potentiel lien entre les écologies trophiques et la morphologie de la région céphalique.
Ce travail a été mené grâce aux techniques d’analyses morphométriques et isotopiques. Les signatures isotopiques de l’azote (15N) confirment que toutes les espèces appartiennent au même niveau trophique. Les variations selon les axes du carbone et du soufre suggèrent des écologies trophiques différentes entre les espèces pouvant constituer 3 groupes : le genre Mulloidichthys, P.barberinus et P. maronemus ainsi que P. indicus et P. rubescens. Ces groupes semblant être les témoins d’une ségrégation spatiale des espèces sur le Grand Récif (lagon, extérieur au récif et intermédiaire). La morphométrie classique et la morphométrie géométrique par la méthode des points repères (landmarks) ont révélé une grande variabilité au sein des espèces étudiées. La longueur des barbillons hyoïdes, la taille du muscle adducteur de la mandibule, la forme des os operculaires, la forme du profil de la tête et les insertions des nageoires pectorales sont les traits présentant les principales variables entre les espèces. La longueur de la région rostrale et les barbillons sont des paramètres clés dans la distinction entre les espèces mais pourraient aussi soutenir une diversification écologique. En accord avec des corrélations linéaires significatives entre les données isotopiques et morphométriques, on peut émettre l’hypothèse que les variations dans la morphologie de la tête pourraient être liées aux différences dans les comportements alimentaires. En effet, Parupeneus macronemus possède la tête la plus allongée et les barbillons les plus longs ce qui pourrait lui permettre d’atteindre les petites proies enterrées profondément dans le substrat ou dans des cavités. Cette étude écomorphologique combinant les isotopes stables et la morphométrie a aidé à démontrer un niveau inattendu de répartition trophique entre les espèces de surmulets sympatriques.
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