Dans quelles mesures le terrorisme impacte-t-il les défenses gouvernementales en matière de défense et les économies? Cas de la Belgique, de la France et du Royaume-Uni.

Abstract

Le but de ce travail est de démontrer l’incidence qu’à un attentat terroriste d’une part sur l’économie du pays touché, sur ses finances, sa politique mais également sur la façon dont réagit l’État au niveau de ses dépenses publiques relatives à la défense, aux dépenses militaires, à la formation des forces de l’ordre. Ce travail se penche sur trois pays : la Belgique, la France et le Royaume-Uni, le premier étant celui le plus investigué, étant touché plus personnellement. Les contextes économiques et financiers seront analysés, en tentant d’expliquer au mieux les résultats obtenus. A l’aide d’une enquête personnelle réalisée sur un échantillon de 164 personnes de 18 à 64 ans, j’ai pu entrevoir leur ressenti par rapport à ces attaques, le niveau d’information dont nous, citoyens belges, disposions. Aussi, la majorité des données recueillies dans ce travail de longue haleine sont issues de l’Organisme de Coopération et de Développement Économique ainsi que d’Eurostat et des différents sites gouvernementaux. Les trois pays préalablement cités seront testés via deux modèles de croissance économique dans lesquels sont injectés les dépenses militaires, celui de Feder-Ram ainsi que d’une adaptation du célèbre modèle de croissance de Solow. Tout cela sera expliqué via l’analyse de différentes revues scientifiques, issues de « working papers », mais également de livres couvrant la matière du terrorisme et de ses impacts ainsi que d’interviews de spécialistes ou de personnes lambda afin d’avoir une vue aussi large que possible sur la question. Ce travail se terminera sur une conclusion globale répondant, à l’aide des modèles et des analyses empiriques, à la question suivante : Dans quelles mesures le terrorisme impacte-t-il les dépenses gouvernementales en matière de défense et les économies ?