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Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education
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Mémoire
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Apport de la morphologie dérivationnelle dans l'acquisition de nouvelles formes orthographiques chez l'enfant dyslexique

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Leidgens, Fanny ULiège
Promoteur(s) : Poncelet, Martine ULiège
Date de soutenance : 7-sep-2015 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/911
Détails
Titre : [fr] Apport de la morphologie dérivationnelle dans l'acquisition de nouvelles formes orthographiques chez l'enfant dyslexique
Auteur : Leidgens, Fanny ULiège
Date de soutenance  : 7-sep-2015
Promoteur(s) : Poncelet, Martine ULiège
Membre(s) du jury : Peters, Frédéric ULiège
Leclercq, Anne-Lise ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 83
Commentaire : 3 annexes
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en logopédie, à finalité spécialisée en neuropsychologie du langage et troubles des apprentissages verbaux
Faculté : Mémoires de la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education

Résumé

[fr] Beaucoup d’études ont porté sur les capacités de conscience phonologique des personnes dyslexiques, car ces capacités sont fortement impliquées dans l’apprentissage du langage écrit. Mais la conscience morphologique joue aussi un rôle dans cet apprentissage. Il est donc intéressant d’investiguer les capacités morphologiques des personnes dyslexiques. Nous nous sommes intéressés en particulier à l’apport que peut avoir la morphologie dérivationnelle dans l’apprentissage orthographique d’enfants dyslexiques. Nous voulions savoir si les enfants dyslexiques étaient capables de tirer profit d’informations morphologiques pour acquérir de nouvelles représentations orthographiques autant que des enfants normo-lecteurs de même âge et que des enfants normo-lecteurs de même niveau de lecture. Nous avons utilisé un paradigme expérimental consistant en un apprentissage orthographique implicite de pseudomots. Les sujets devaient lire à voix haute huit histoires, incluant chacune deux pseudomots cibles. La finale de l’un des deux pseudomots était motivée par la présence, dans l’histoire, de deux dérivés. Le t final muet dans vensoit (instrument de musique) est par exemple motivé par les dérivés vensoite (mélodie) et vensoitiste (musicien). Le pseudomot vensoit fait donc partie de la condition dite « morphologique ». Le deuxième pseudomot de l’histoire n’est par contre pas accompagné de dérivés pouvant justifier la façon d’orthographier sa finale. C’est la condition « opaque ». Environ 40 minutes après la lecture des histoires, l’apprentissage orthographique des pseudomots a été évalué avec une tâche de dictée, puis avec une tâche de choix orthographique multiple. Malgré que la différence ne soit pas statistiquement significative, nous avons pu observer que l’apprentissage orthographique dans la condition « morphologique » a été meilleur que dans la condition « opaque », tant chez les dyslexiques que chez les enfants de même âge chronologique. Ce profit pour la condition « morphologique » n’a par contre pas été observé dans le groupe d’enfants plus jeunes, de même niveau de lecture que les dyslexiques. Nos résultats sont encourageants, car ils suggèrent que la morphologie dérivationnelle peut améliorer l’apprentissage orthographique des personnes dyslexiques.


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Access s124610Leidgens2015.pdf
Description: -
Taille: 2.22 MB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Leidgens, Fanny ULiège Université de Liège - ULg > 2e an. master logo., fin. spéc. neuro.& troub. appr.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Peters, Frédéric ULiège Université de Liège - ULg > Département de Psychologie : cognition et comportement > Psychopathologie cognitive
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Leclercq, Anne-Lise ULiège Université de Liège - ULg > Département de Psychologie : cognition et comportement > Logopédie clinique
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
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