Quels éléments sont mis en place pour favoriser la rétention des jeunes enseignants dans les écoles secondaires de Liège accueillant un public d'élèves défavorisés ?
Kramarics, Laurie
Promotor(s) :
Fagnant, Annick
Date of defense : 17-Jun-2020/23-Jun-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9235
Details
Title : | Quels éléments sont mis en place pour favoriser la rétention des jeunes enseignants dans les écoles secondaires de Liège accueillant un public d'élèves défavorisés ? |
Author : | Kramarics, Laurie ![]() |
Date of defense : | 17-Jun-2020/23-Jun-2020 |
Advisor(s) : | Fagnant, Annick ![]() |
Committee's member(s) : | Dupont, Virginie ![]() Dejaegher, Charlotte ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 206 |
Keywords : | [fr] Quels éléments sont mis en place pour favoriser la rétention des jeunes enseignants dans les écoles secondaires de Liège accueillant un public d’élèves défavorisés ? |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Education & instruction |
Name of the research project : | Les éléments mis en place pour favoriser la rétention des jeunes enseignants dans les écoles secondaires de Liège accueillant un public d'élèves défavorises. |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences de l'éducation, à finalité spécialisée en enseignement |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] L'abandon de la profession enseignante est un sujet faisant l'objet d'une importante attention dans le champ éducatif. En effet, de nombreux pays sont touchés par ce problème et la Belgique est également concernée par ce phénomène.
Vandenberghe (2000) indique que 40% des enseignants et 42% des enseignantes en Wallonie (parmi les 50 000 personnes sélectionnées pour l'étude) ont abandonné leur métier pendant les cinq premières années suivant leur entrée en fonction. Les résultats d’une autre recherche concordent avec ceux obtenus par Vandenberghe. En effet, De Stercke obtient une conclusion similaire, en Fédération Wallonie-Bruxelles, le taux d'abandon des enseignants serait d'environ 35% après 5 ans. La moitié des abandons auraient lieu pendant la première année de carrière. Après 2 ans, ce taux s'élèverait à 25,9%. Les enseignants les plus enclins à abandonner sembleraient donc être les débutants.
Selon Kirsch (2006), la période d’insertion constituerait un moment critique pesant fortement sur le développement professionnel et personnel d’un enseignant. Les jeunes enseignants traversent au moins deux stades au début de leur carrière. Le premier est celui de la "lune de miel" aussi appelé "stade de l'idéalisation" car les jeunes enseignants se représentent les élèves et la vie scolaire de façon extrêmement optimiste. Le deuxième stade, quant à lui, est appelé le "choc de la réalité" (Veenman,1984). Il a généralement lieu après les premières expériences en tant qu'enseignant(e). On lui donne aussi le nom de "stade de survie". Il est caractérisé par les difficultés que les enseignants rencontrent dans leurs classes (au niveau de la gestion de la classe surtout pour maintenir la discipline, pour motiver les étudiants, pour tenir compte de leurs difficultés, pour évaluer les apprentissages de ces derniers). De plus, une grande partie des jeunes enseignants éprouvent des difficultés dans la gestion des relations avec les parents des élèves. Notons également que beaucoup de novices ont l'impression de tâtonner continuellement et pensent ne pas être capables d'atteindre les exigences du métier. Certains jeunes enseignants arrivent à passer du stade de survie au stade de stabilisation. Ceux qui n'y parviennent pas sont généralement très désillusionnés et décident de quitter le métier suite à cette période critique.
Face au constat alarmant du nombre d'abandons concernant cette profession, il paraît judicieux de s'interroger sur ce qui est mis en place en Fédération Wallonie-Bruxelles pour favoriser la rétention des enseignants débutants. On peut se questionner à plusieurs niveaux. Les mesures imposées par la circulaire portant sur l’accueil des nouveaux enseignants (Fédération Wallonie-Bruxelles, 2015) sont-elles bien appliquées dans les établissements scolaires ? Cela permet-il aux novices de se sentir plus confiants, mieux insérés dans l'équipe éducative, dans l'établissement ? D'autres mesures sont-elles mises en place à l'initiative des certains enseignants expérimentés, de certaines directions ? Quelles sont les mesures qui semblent aider le plus les novices ?
L'enjeu de cette étude serait donc de mieux comprendre dans quelles mesures les éléments mis en place dans les écoles permettent de favoriser l'insertion des novices. De façon à recueillir directement le ressenti des acteurs concernés, ce sont donc ces derniers qui seront interrogés. Les novices questionnés par rapport à cette problématique donneraient cours dans des écoles dont l'ISEI est faible car il semblerait qu'enseigner dans des écoles socio-économiquement et culturellement fragilisées influence le fait qu’ils soient plus nombreux à quitter le métier.
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