Le capital psychologique en tant que ressource et ses effets modérateurs sur des outputs de bien-être au travail au regard de contraintes actuelles. Une application du JD-R Model sur une population tout-venant
Rouelle, Frederic
Promotor(s) :
Hansez, Isabelle
Date of defense : 17-Jun-2020/23-Jun-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9349
Details
Title : | Le capital psychologique en tant que ressource et ses effets modérateurs sur des outputs de bien-être au travail au regard de contraintes actuelles. Une application du JD-R Model sur une population tout-venant |
Author : | Rouelle, Frederic ![]() |
Date of defense : | 17-Jun-2020/23-Jun-2020 |
Advisor(s) : | Hansez, Isabelle ![]() |
Committee's member(s) : | Glowacz, Fabienne ![]() Fossion, Gilles ![]() |
Language : | French |
Number of pages : | 121 |
Keywords : | [fr] Employee wellbeing, Job Demands-Resources Model, Moderator effect, Positive psychology, Psychological capital. |
Discipline(s) : | Social & behavioral sciences, psychology > Regional & inter-regional studies |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en sciences psychologiques, à finalité spécialisée en psychologie sociale, du travail et des organisations |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l’Education |
Abstract
[fr] Étude. L’objectif de ce mémoire était double. D’une part, il s’agissait d’examiner si le capital psychologique contribue à renforcer les effets positifs que le support social impulse en termes d’engagement au travail, ceci au travers du processus motivationnel, la partie du Job Demands-Resources Model (JD-R) (Demerouti, Bakker, Nachreiner & Schaufeli, 2001) qui s’inspire plus spécifiquement de la psychologie positive. D’autre part, l’enjeu était de tester si le capital psychologique exerce un effet protecteur vis-à-vis des impacts délétères de demandes de travail actuelles sur le niveau de burnout, ceci au travers du processus énergétique, enchâssé quant à lui dans la partie du JD-R orientée vers la détérioration du bien-être au travail.
Méthode. Il s’agit d’une étude transversale conduite sur un échantillon hétérogène constitué de 179 sujets. Nos analyses descriptives ont été effectuées à l’aide du logiciel JASP 0.11.1.0. Les tests portant sur les effets modérateurs ont été réalisés à l’aide du logiciel IBM SPSS Statistics, dans une version temporaire d’évaluation, à laquelle nous avons adjoint la macro « Process » (Hayes, 2013), dans sa version 3.5. Les résultats des tests sur les effets modérateurs ont été confirmés par le logiciel Jamovi 1.1.9.0.
Résultats. Aucune des cinq hypothèses de départ n’a été confirmée. Toutefois, les résultats ont mis en évidence dix relations fonctionnant selon le canevas sur lequel ces hypothèses avaient été posées. Si dans le cadre de ces dix relations, les variables sous hypothèses et/ou leurs sous-dimensions sont impliquées de façon statistiquement significative, la direction des effets n’est pas été celle qui était escomptée. En effet, là où nous attentions des effets booster, nous n’en n’avons pas rencontrés, et là où nous attendions des effets protecteurs, nous n’en n’avons pas rencontrés non plus.
Conclusions. Cette étude ne corrobore pas la littérature consacrée au capital psychologique, qui lui prête des vertus en termes de bien-être au travail. Au contraire, les résultats suggèrent que ce construit pourrait plutôt constituer, d’une part, une entrave aux effets positifs produits par le support social sur l’engagement au travail et, d’autre part, jouer un rôle d’accélérateur des effets délétères qu’exercent les demandes de travail sur le burnout.
Cite this master thesis
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