La dé-extinction des espèces
Millet, William
Promotor(s) : Dubois, Axel
Date of defense : 2-Jul-2020 • Permalink : http://hdl.handle.net/2268.2/9490
Details
Title : | La dé-extinction des espèces |
Translated title : | [en] de-extinction of species |
Author : | Millet, William |
Date of defense : | 2-Jul-2020 |
Advisor(s) : | Dubois, Axel |
Committee's member(s) : | Gabriel, Annick
Grobet, Luc Dourcy, Mickael Vandenput, Sandrina Jauniaux, Thierry |
Language : | French |
Number of pages : | 41 |
Discipline(s) : | Life sciences > Veterinary medicine & animal health Life sciences > Environmental sciences & ecology Life sciences > Genetics & genetic processes Life sciences > Anatomy (cytology, histology, embryology...) & physiology Life sciences > Zoology |
Target public : | Researchers Professionals of domain Student General public |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Degree: | Master en médecine vétérinaire |
Faculty: | Master thesis of the Faculté de Médecine Vétérinaire |
Abstract
[fr] La dé-extinction s’inscrit dans la continuité des efforts pratiqués pour la conservation des espèces. Le principe est de faire revivre une espèce éteinte grâce à trois méthodes : le backbreeding, le clonage et l’édition génomique. Pour la première procédure, l’espèce disparue est recréée en croisant sélectivement les individus appartenant aux espèces descendantes de celle-ci, les gènes caractéristiques de cet ancêtre se retrouvent ainsi de nouveau confinés au sein d’un même groupe d’individus représentant la nouvelle espèce. Pour le clonage, il est nécessaire de disposer de noyaux cellulaires en bon état de l’espèce éteinte. Ce n’est possible que pour les espèces récemment éteintes où des tissus somatiques ont été cryoconservés. Cependant, cette technique provoque beaucoup d’anomalies de développement chez le fœtus. La dernière méthode d’édition du génome nécessite un séquençage préalable complet de l’espèce éteinte mais aussi de l’espèce la plus proche phylogénétiquement encore en vie. Les différences entre les deux génomes sont mises en évidence et ainsi, le génome de l’espèce vivante va être « édité » avec les gènes caractéristiques de l’espèce disparue. L’édition du génome est rendu possible grâce à la technologie CRISPR-Cas9 et la réparation autonome de l’ADN. La cellule clonée ou éditée doit ensuite se développer, soit dans une mère porteuse pour les mammifères, soit par réinjection de cellules germinales primordiales modifiées dans un œuf en développement de l’espèce apparentée pour les oiseaux. Le but ensuite est de réintroduire la nouvelle espèce. Mais tout d’abord, il faut une phase en captivité pour augmenter la population minimale et s’assurer du bon développement des premiers individus. La perte d’habitat, les causes d’extinction toujours présentes, le risque que l’espèce propage de nouvelles maladies, devienne envahissante ou ne survive pas sans son microbiote d’origine sont autant de doutes lors de la réintroduction. Les arguments contre la dé-extinction sont le non-respect du bien-être animal, la précocité de la dé-extinction, le détournement de fonds destinés à la conservation et l’accélération de l’extinction. Les défenseurs du projet avancent leurs arguments qui sont le bénéfice écologique pour l’écosystème receveur, le progrès technologique, le développement de la connaissance sur ces espèces éteintes, la réparation des erreurs passées sans oublier le prestige et les bénéfices pour les scientifiques et les pays ayant participé au projet de dé-extinction.
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