Feedback

Faculté de Médecine Vétérinaire
Faculté de Médecine Vétérinaire
Mémoire
VIEW 255 | DOWNLOAD 2

La dé-extinction des espèces

Télécharger
Millet, William ULiège
Promoteur(s) : Dubois, Axel ULiège
Date de soutenance : 2-jui-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/9490
Détails
Titre : La dé-extinction des espèces
Titre traduit : [en] de-extinction of species
Auteur : Millet, William ULiège
Date de soutenance  : 2-jui-2020
Promoteur(s) : Dubois, Axel ULiège
Membre(s) du jury : Gabriel, Annick ULiège
Grobet, Luc ULiège
Dourcy, Mickael ULiège
Vandenput, Sandrina ULiège
Jauniaux, Thierry ULiège
Langue : Français
Nombre de pages : 41
Discipline(s) : Sciences du vivant > Médecine vétérinaire & santé animale
Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie
Sciences du vivant > Génétique & processus génétiques
Sciences du vivant > Anatomie (cytologie, histologie, embryologie...) & physiologie
Sciences du vivant > Zoologie
Public cible : Chercheurs
Professionnels du domaine
Etudiants
Grand public
Institution(s) : Université de Liège, Liège, Belgique
Diplôme : Master en médecine vétérinaire
Faculté : Mémoires de la Faculté de Médecine Vétérinaire

Résumé

[fr] La dé-extinction s’inscrit dans la continuité des efforts pratiqués pour la conservation des espèces. Le principe est de faire revivre une espèce éteinte grâce à trois méthodes : le backbreeding, le clonage et l’édition génomique. Pour la première procédure, l’espèce disparue est recréée en croisant sélectivement les individus appartenant aux espèces descendantes de celle-ci, les gènes caractéristiques de cet ancêtre se retrouvent ainsi de nouveau confinés au sein d’un même groupe d’individus représentant la nouvelle espèce. Pour le clonage, il est nécessaire de disposer de noyaux cellulaires en bon état de l’espèce éteinte. Ce n’est possible que pour les espèces récemment éteintes où des tissus somatiques ont été cryoconservés. Cependant, cette technique provoque beaucoup d’anomalies de développement chez le fœtus. La dernière méthode d’édition du génome nécessite un séquençage préalable complet de l’espèce éteinte mais aussi de l’espèce la plus proche phylogénétiquement encore en vie. Les différences entre les deux génomes sont mises en évidence et ainsi, le génome de l’espèce vivante va être « édité » avec les gènes caractéristiques de l’espèce disparue. L’édition du génome est rendu possible grâce à la technologie CRISPR-Cas9 et la réparation autonome de l’ADN. La cellule clonée ou éditée doit ensuite se développer, soit dans une mère porteuse pour les mammifères, soit par réinjection de cellules germinales primordiales modifiées dans un œuf en développement de l’espèce apparentée pour les oiseaux. Le but ensuite est de réintroduire la nouvelle espèce. Mais tout d’abord, il faut une phase en captivité pour augmenter la population minimale et s’assurer du bon développement des premiers individus. La perte d’habitat, les causes d’extinction toujours présentes, le risque que l’espèce propage de nouvelles maladies, devienne envahissante ou ne survive pas sans son microbiote d’origine sont autant de doutes lors de la réintroduction. Les arguments contre la dé-extinction sont le non-respect du bien-être animal, la précocité de la dé-extinction, le détournement de fonds destinés à la conservation et l’accélération de l’extinction. Les défenseurs du projet avancent leurs arguments qui sont le bénéfice écologique pour l’écosystème receveur, le progrès technologique, le développement de la connaissance sur ces espèces éteintes, la réparation des erreurs passées sans oublier le prestige et les bénéfices pour les scientifiques et les pays ayant participé au projet de dé-extinction.


Fichier(s)

Document(s)

File
Access MILLET_William_TFE_FMV_juin2020_provisoire.pdf
Description: -
Taille: 1.36 MB
Format: Adobe PDF
File
Access MILLET_William_TFE_FMV_juin2020_définitif.pdf
Description: -
Taille: 1.34 MB
Format: Adobe PDF

Auteur

  • Millet, William ULiège Université de Liège > Master méd. vété.

Promoteur(s)

Membre(s) du jury

  • Gabriel, Annick ULiège Université de Liège - ULiège > Département de morphologie et pathologie (DMP) > Anatomie des animaux domestiques
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Grobet, Luc ULiège Université de Liège - ULiège > Département de morphologie et pathologie (DMP) > Embryologie
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Dourcy, Mickael ULiège Université de Liège - ULiège > Département de morphologie et pathologie (DMP) > Anatomie des animaux domestiques
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Vandenput, Sandrina ULiège Université de Liège - ULiège > Département des sciences de la santé publique > Département des sciences de la santé publique
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Jauniaux, Thierry ULiège Université de Liège - ULiège > Département de morphologie et pathologie (DMP) > Département de morphologie et pathologie (DMP)
    ORBi Voir ses publications sur ORBi
  • Nombre total de vues 255
  • Nombre total de téléchargements 2










Tous les documents disponibles sur MatheO sont protégés par le droit d'auteur et soumis aux règles habituelles de bon usage.
L'Université de Liège ne garantit pas la qualité scientifique de ces travaux d'étudiants ni l'exactitude de l'ensemble des informations qu'ils contiennent.