Phylogénie des surmulets (Perciformes, Mullidae)
Mittelheiser, Laurent
Promoteur(s) :
Frederich, Bruno
Date de soutenance : 7-sep-2020 • URL permanente : http://hdl.handle.net/2268.2/9807
Détails
Titre : | Phylogénie des surmulets (Perciformes, Mullidae) |
Auteur : | Mittelheiser, Laurent ![]() |
Date de soutenance : | 7-sep-2020 |
Promoteur(s) : | Frederich, Bruno ![]() |
Membre(s) du jury : | Michel, Christian ![]() Baurain, Denis ![]() |
Langue : | Français |
Nombre de pages : | 28 |
Mots-clés : | [fr] phylogénie moléculaire [fr] 12S [fr] 16S [fr] CO1 [fr] Mullidae [fr] histoire évolutive |
Discipline(s) : | Sciences du vivant > Sciences aquatiques & océanologie Sciences du vivant > Sciences de l'environnement & écologie Sciences du vivant > Génétique & processus génétiques |
Public cible : | Chercheurs Professionnels du domaine Etudiants Grand public Autre |
Institution(s) : | Université de Liège, Liège, Belgique |
Diplôme : | Master de spécialisation en gestion des ressources aquatiques et aquaculture |
Faculté : | Mémoires de la Faculté des Sciences |
Résumé
[fr] Phylogénie des surmulets (Perciformes, Mullidae).
Les surmulets (Perciformes, Mullidae) sont des poissons téléostéens que l’on retrouve dans tous les océans de la planète, excepté l’Océan Austral. Ils sont aisément reconnaissables à leur paire de barbillons hyoïdes dont il se servent pour chercher leurs proies dans les substrat meubles. La diversité spécifique de cette famille est notable puisqu’elle inclut 96 espèces ré-parties en 6 genres. Malgré leur abondance, leur diversité ainsi que leur importance écono-mique, leur histoire évolutive et leur écologie restent encore peu connue. Actuellement, aucune phylogénie à l’échelle de la famille n’a encore été établie. Les précédentes études présentent des lacunes récurrentes : peu d’espèces sont incluses, tous les genres ne sont pas représentés et les zones d’échantillonnage sont souvent restreintes à une petite zone géographique. L’objectif de ce mémoire était d’établir une phylogénie la plus complète possible des Mullidae en y in-corporant un maximum d’espèces à partir de données génétiques disponibles dans les banques de données. Durant ce travail, j’ai pu collecter 109 séquences de gènes mitochondriaux (rRNA 16S, rRNA 12S ou CO1) chez 58 espèces. Malheureusement, il s’est avéré que certaines sé-quences étaient inutilisables et j’ai donc dû revoir mes ambitions. Les arbres phylogénétiques produits avec les gènes 16S et 12S n’apportent que des hypothèses peu fiables, démontrant clairement une trop faible quantité d’information pour ces deux gènes. Par contre, le gène CO1 fournit une information phylogénétique non négligeable, illustrant que les genres Upe-neus et Parupeneus pourraient être divisés chacun en deux sous-genres. Le gène CO1 ren-seigne aussi sur un potentiel scénario évolutif suggérant la colonisation des milieux côtiers tropicaux récifaux par les genres Mullus et Pseudupeneus affiliés aux milieux tempérés ou sub-tropicaux. La combinaison des trois gènes chez un nombre d’espèces restreints (9 taxons), li-mités par la disponibilité des données moléculaires, a permis d’établir des hypothèses phylo-génétiques fiables, révélant que le genre Mullus est paraphylétique. Cependant, mon travail démontre clairement la nécessité de séquencer plusieurs nouveaux marqueurs génétiques afin de produire des hypothèses phylogénétiques fortes tant aux niveaux des nœuds profonds que des événements de spéciation plus récents chez les Mullidae.
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